PARIS, 30 novembre (Reuters) - Un premier cas de contamination par le variant Omicron du coronavirus SARS-CoV-2 a été identifié à La Réunion, a confirmé mardi Gabriel Attal, en prévenant que d'autres "cas possibles" étaient attendus en France dans les prochaines heures.

"Effectivement, nous avons été informés hier soir d'un cas positif au variant Omicron sur l'île de la Réunion", a déclaré le porte-parole du gouvernement sur Europe 1, en précisant qu'"on attend d'autres résultats de cas possibles y compris dans l'Hexagone dans les prochaines heures".

Le patient infecté par le variant Omicron est un homme ayant séjourné au Mozambique mi-novembre avant de revenir à la Réunion, a confirmé Gabriel Attal.

Selon le porte-parole du gouvernement, "six personnes contacts à risque" ont été recensées dans l'entourage professionnel et familial de ce cas, "qui évidemment sont à l'isolement et vont être testées régulièrement".

Ce variant Omicron du coronavirus responsable du COVID-19 a été détecté pour la première fois en Afrique australe et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) considère qu'il porte un risque très élevé de propagation à travers le monde.

L'homme contaminé identifié à la Réunion a été repéré à la suite du dépistage décidé par les autorités françaises pour toutes les personnes ayant récemment séjourné en Afrique australe.

Selon Patrick Mavingui, responsable de l'Unité mixte de recherche processus infectieux en milieu insulaire tropical (PIMIT), interrogé sur une chaîne de télévision locale, cet homme de 53 ans a voyagé au Mozambique et effectué une escale en Afrique du Sud avant de rentrer à la Réunion. (Rédigé par Jean Terzian et Myriam Rivet, édité par Bertrand Boucey)