Le gouvernement chinois conseille évidemment de maintenir les mesures de précaution pour éviter un regain de contamination dans le pays. A l'heure où ces lignes sont écrites, le bilan total officiel est de 2 980 morts, 80 270 cas et 49 860 patients guéris.

L'infection semblait être tant bien que mal cantonnée à la Chine, épicentre de l'épidémie, grâce aux efforts importants, quoique tardifs, déployés par Pékin pour limiter sa propagation. L'autorité centrale est allée jusqu'à placer en quarantaine des villes de plusieurs millions d'habitants. Deux hôpitaux ont même été construits en un temps record d'une dizaine de jours dans la région de Wuhan, au cœur de l'épidémie, pour accueillir et prendre en charge les patients infectés.

Au niveau mondial, les gouvernements étrangers n'ont pas attendu que l'OMS déclare l'urgence de santé publique - le 30 janvier - pour diminuer voire même arrêter leurs liaisons avec la Chine et rapatrier leurs ressortissants.

Mais cela n'a pas empêché le virus de traverser les frontières. Aux dernières informations, 12 890  non-chinois ont contracté le coronavirus dans une trentaine de pays et plus principalement dans cinq pays : 5 330 cas dans la Corée du Sud, 2 500  en Italie, 2 340 en Iran, 290 au Japon et 210 en France.

Vous pouvez suivre l'évolution de l'épidémie grâce au tableau de bord développé par l'Université Johns Hopkins basée Baltimore sur ce lien. Le tableau de bord illustre l'emplacement et le nombre de cas confirmés de coronavirus, de décès et de guérisons pour tous les pays touchés.