Nous avons apporté une précision par rapport à la dépêche précédente : Tim Stevenson, Directeur Actions Europe chez Henderson Global Investors est l'auteur de cette analyse. Le texte amendé suit.

Dans une de ses analyses, Tim Stevenson, Directeur Actions Europe chez Henderson Global Investors a émis 2 conseils à tous ses clients souhaitant investir sur les marchés européens : patience et sélectivité. Patience car investir pour le changement prend du temps. Sélectivité car seules les entreprises qui sauront s'adapter et changer réussiront à progresser. Les derniers résultats publiés par les entreprises a conforté Tim Stevenson dans l'idée que de nombreuses entreprises basées en Europe ont un potentiel important tout en disposant d'équipes dirigeantes efficaces.

Parmi ces sociétés, le Directeur Actions Europe d'Henderson Global Investors cite SAP, BMW, Burberry, Luxottiva et Elekta.

Malgré cela, depuis le début de la récession mondiale en 2008, la performance des actions américaines a fortement différé de celle des actions européennes. Les actions américaines se sont fortement reprises et les investisseurs ont dans l'ensemble tendance à surpondérer leur exposition aux actions américaines lorsqu'ils orientent l'allocation de leur portefeuille sur les marchés développés. La société de gestion se dit cependant convaincue que l'engouement pour les Etats-Unis a été suffisamment loin et que les craintes et l'aversion envers l'Europe ont conduit de nombreuses sociétés européennes pourtant intéressantes à être délaissées par les investisseurs.

D'un point de vue économique, la situation des Etats-Unis est bien meilleure à l'heure actuelle, les prévisions de croissance du PIB pour 2012, étant de 2,3%. A l'inverse, en Europe, le climat économique est dominé par la situation des banques et des Etats, criblés de dettes, par un taux de chômage élevé chez les jeunes et par l'inaction politique dictée par les agendas politiques nationaux.

Plusieurs signes indiquent cependant que les principaux problèmes sont en train d'être réglés. La BCE a prouvé qu'elle était prête à prendre des mesures exceptionnelles pour stabiliser les marchés souverains et bancaires à travers ses deux opérations de refinancement à long terme.