Intéressons-nous d'abord à la star européenne, l'Euro Stoxx 50, qui regroupe les 50 principales entreprises de la zone euro. Le Stoxx doit annoncer le verdict le 3 septembre, pour une entrée en vigueur le 24 septembre. La modélisation de la SocGen fait apparaître trois prétendants :
- Kering
- Amadeus
- Linde

Les trois dossiers qui pourraient faire les frais de la rotation sont :
- E.ON
- Saint-Gobain
- Deutsche Bank

Les choses vont parfois vite : UniCredit aurait été un candidat naturel si la crise turque n'était pas passée par là. L'exposition de la banque transalpine a fait plonger son cours de bourse et a dégonflé sa capitalisation en-deçà de celle de la Société Générale, par exemple (qui fait partie de l'Euro Stoxx 50, elle). Le dossier Kering profite pleinement de la rumeur à la mi-séance, sur un gain de 2% à 466,60 EUR. De quoi poursuivre la belle histoire des valeurs françaises du luxe

Dassault Systèmes dans le CAC ?

Au niveau du CAC 40, la décision d'Euronext doit tomber le 6 septembre. Il n'y a pas de certitudes concernant l'indice français, mais la SocGen estime que Dassault Systèmes pourrait chasser Solvay. Avec près de 36 milliards d'euros de capitalisation grâce à un cours qui a bondi de plus de 50% depuis le 1er janvier, l'éditeur de logiciels de modélisation est un sérieux candidat. Il est désormais le 18ème dossier de la place de Paris et pèse quatre fois plus que Valeo, l'actuelle plus petite capitalisation du CAC. L'entrée dans l'indice parisien dépend toutefois aussi des volumes d'échanges sur le titre. Solvay, qui capitalise 12 milliards d'euros, est pénalisé par son poids et par sa double cotation à Bruxelles.
 

Depuis le 1er janvier, Dassault Systèmes écrase la concurrence (Cliquer pour agrandir)

Parmi les autres grands indices européens, la banque rouge et noire voit la position de la Commerzbank menacée au sein du DAX, avec Wirecard ou Deutsche Wohnen en embuscade. Dans le FTSE 100, Spirax-Sarco est le candidat le plus sérieux à une entrée, aux dépens de Royal Mail ou Rightmove.