« Bien qu'un défaut de paiement soit peu probable, il ne faut pas l'exclure ». C’est ce qu’affirme George Brown, économiste chez Schroders, dans une note publiée ce jour. Sa conviction la plus forte est de « surpondérer l'or, malgré le récent rebond, ainsi que les émissions souveraines notées AAA telles que les Bunds allemands » et « les monnaies refuges telles que le yen japonais et le franc suisse » Pour lui, dans la mesure du possible, les portefeuilles « doivent être liquides et diversifiés afin que le capital puisse être redéployé rapidement, compte tenu de la volatilité" prévue.

" Les actions seront probablement les plus sous pression " ajoute l'analyste, qui juge cependant " probable qu'il y ait une grande divergence au-delà des indices principaux ". " Les entreprises qui dépendent fortement des dépenses ou des subventions du gouvernement américain sont susceptibles de subir les pressions les plus fortes " tandis que les valeurs sûres pourraient mieux résister, notamment les secteurs défensifs et non cycliques, tels que les produits pharmaceutiques.

Si l'on est prêt à parier que le Congrès parviendra à relever le plafond de la dette à temps, il faudrait " chercher à arbitrer l'écart de rendement entre les bons du Trésor arrivant à échéance avant et après le début du mois de juin ". Pour l'analyste " l'élément clé sera le timing, le moment opportun étant celui où les inquiétudes concernant le plafond de la dette vont atteindre leur paroxysme ".