Les performances récentes des différentes devises font ressortir deux mouvements bien tendances bien distinctes : d’un côté la livre britannique tente d’assoir sa suprématie sur le reste du monde et de l’autre le Yen japonais fait exactement l’inverse. Depuis le début de l’année, le sterling s’est offert quelques belles performances notamment face aux devises nordiques (NOK et SEK) et commodities (AUD et NZD) tandis qu’il peine à s’affirmer contre le franc suisse.

A contrario, le Yen continue de souffrir de la politique monétaire. A contre-courant de la tendance actuelle menée par les autres banques centrales, la BoJ maintient artificiellement les taux d’intérêt japonais sous pression. La principale conséquence est un effondrement de sa monnaie par simple jeu de différentiel de taux. Les cambistes peuvent en effet emprunter (vendre) du yen à un taux faible pour acheter des devises dont les taux de rémunérations sont bien plus attractifs. Hors coût de frottement (frais bancaires essentiellement), une simple opération de carry trade sur le USDJPY permet de bénéficier d’une rémunération de plus de 5% par an. Sans compter la variation de la devise. C’est dire l’attractivité du Yen en tant que devise de couverture.

Pour continuer notre tour d’horizon, on s’intéressera cette semaine à la résistance des 1.0785 sur l’EURUSD pour continuer la dynamique baissière en direction du support à 1.0543, niveau sur lequel nous guetterons tout mouvement acheteur pour changer notre stock de devises et profiter d’une reprise de l’EURO.