Il y a ceux qui acceptent de négocier, à l’image du Canada et du Mexique, et ceux favorables aux mesures de rétorsion, à l’image de la Chine. La grande question est de savoir quelle attitude va être adoptée par les autres grandes puissances, notamment l’Europe lorsqu’elles seront confrontées aux menaces du président américain.

En attendant, l’euro pourrait reprendre à son compte une partie des paroles d’Annie Cordy : « J’voudrais bien mais j’peux point ». En effet, la devise européenne ne baisse plus face au billet vert mais n’arrive pas non plus à repartir de l’avant. Ce n’est manifestement pas l’envie qui lui manque mais les incessantes spéculations autour des tarifs douaniers l’empêche de se déployer. Il faudra certainement attendre à quelle sauce les Européens seront mangés pour sortir de l’ornière, ou au contraire s’enfoncer un peu plus dans le néant. Techniquement, on surveillera donc les bornes à 1.0177 et 1.0490.

L’USDJPY ara finalement enfoncé les 154.10 et quasiment rallié la cible alternative à 150.77 qui correspond peu ou prou aux 4.50% sur le 10 ans américain. A contrario, l’USDCHF évolue désormais à plat entre le support à 0.8960 et 0.9200. On attendra le sens de sortie avant de se positionner.

Du côté des devises commodities, l’USDCAD vient de porter un coup d’arrêt à sa progression en cours depuis septembre dernier. La formation d’une figure de retournement en bases journalière et hebdomadaire marque un sommet important à 1.4793. A minima, une période de consolidation est privilégiée. En parallèle, l’AUDUSD et le NZDUSD ont tenu sur leurs supports à 0.6094/82 et 0.5510 pour des rebond intermédiaires en cours. Il faudra désormais s’affranchir des résistances à 0.6300 et 0.5720 pour signifier la fin de la dynamique baissière en cours depuis septembre.