Devises : la Fed n'impressionne guère la monnaie unique.
Hier, rappelle-t-on chez Aurel BGC, 'les investisseurs ont essentiellement réagi à la publication de l'enquête IfO qui connaît, en juillet, un nouveau record, à 116 points. Le retour réussit sur le marché obligataire de la Grèce a aussi rassuré les opérateurs'. Ce qui a soutenu la monnaie unique européenne.
On attend ce soir le terme de la réunion du FOMC (le comité de politique monétaire) de la Réserve fédérale américaine, qui se concluera sur la publication d'un simple communiqué, sans conférence de presse de Janet Yellen ni mise à jour des prévisions macroéconomiques.
De l'avis du consensus, la Fed ne devrait pas toucher à ses taux courts. Les opérateurs scruteront néanmoins les termes employés par la Fed, notamment sur l'inflation, et d'éventuelles précisions sur le calendrier du retrait progressif des liquidités du QE.
Mais il est peu probable que des éléments nouveaux soient dévoilés ce soir. La réunion internationale de banquiers centraux à Jackson Hole, fin août, rend le “timing” peu propice, et il faudra vraisemblablement attendre la rentrée - et le FOMC des 19 et 20 septembre - pour en savoir plus.
Par ailleurs, on a appris ce matin que le PIB du Royaume-Uni a augmenté de 0,3% au deuxième trimestre 2017 en rythme séquentiel, après 0,2% au premier quart de l'année. 'L'économie a connu un net ralentissement au premier semestre de cette année', a commenté le responsable de la comptabilité nationale à l'ONS, Darren Morgan.
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