Le Dollar ne profite pas de la franche accélération haussière la publication de l'ISM (Institut for Supply Management) manufacturier des États-Unis: il grimpe vers 52,6 pour le mois écoulé, contre 43,1 en mai alors que le consensus ne l'attendait qu'à 49,1 (sous le seuil d'expansion des 50).
Le billet vert recule de -0,2% vers 1,1260/E après -0,4% la veille (il avait testé les 1,119/E).
Le $ perd également -0,45% face au Yen à 107,45 et -0,65% face à la Livre à 1,2475.

La Livre gagne également +0,4% face à l'Euro alors qu'Angela Merkel (qui prenait la présidence de l'Eurogroupe ce mercredi pour 6 mois) a averti que l'on s'achemine vers un Brexit sans accord, sauf miracle.

L'Euro a peut-être été soutenu par de bons 'PMI' en Europe: le PMI de l'industrie manufacturière dans la zone euro s'affiche à 47,4 pour le mois de juin, après 39,4 en mai.
En France, l'indice PMI IHS Markit ressort en hausse de 40,6 en mai à 52,3 en juin.
Il traduit une amélioration de la conjoncture du secteur manufacturier pour la première fois depuis janvier, après trois mois de forte contraction résultant de la pandémie de coronavirus: hausse de 40,6 en mai à 52,3 en juin.
Il ressort ainsi légèrement supérieur à son estimation Flash (46,9). Surtout, il se rapproche de la stabilisation (indice à 50), même si la conjoncture reste difficile. L'emploi a ainsi continué de reculer 'malgré une reprise de la confiance dans le secteur'.

Le point d'orgue de la séance se situera en début de soirée, avec le compte-rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale: les cambistes seront sensibles à toute indication concernant une future normalisation de la politique monétaire US.


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