Vendredi midi sur le marché des changes, la monnaie unique européenne confirmait sa reprise alors que les dernières nouvelles semblent un peu plus rassurantes. A cette heure, l'euro progresse de 0,12% à 1,1706 dollar, ce qui lui permet d'être stable sur cinq jours glissants. La principale devise du Vieux Continent reste pratiquement neutre contre ses autres grandes contreparties.

En effet, la coalition gouvernementale allemande réunie autour d'Angela Merkel semble moins fragile, la CDU et la CSU, sinon le SPD semblant s'entendre sur le dossier de l'immigration.

En outre, l'Allemagne aurait proposé un compromis aux Etats-Unis afin d'éviter une surtaxation des voitures européennes importées, selon les vitupérations récurrentes de Donald Trump. L'idée serait de rapprocher le niveau des droits de douanes européens sur les voitures américaines (10%) de ceux valables dans l'autre sens (2,5%). Cet éventuel rééquilibrage ne devrait pas trop menacer les marques européennes haut de gamme, étant donné le positionnement des voitures américaines, mais pourrait pénaliser les véhicules européens sur les autres segments du marché.

Même si, à l'inverse, les propos qu'auraient tenus Donald Trump présagent d'une intensification de la 'guerre commerciale' menée contre Chine, avec une éventuelle augmentation du périmètre des biens chinois qui seraient taxés à leur arrivée aux Etats-Unis dans les semaines qui viennent.

Notons aussi que des indicateurs économiques allemands, comme les commandes à l'industrie (hier) et la production industrielle (ce matin), ont rebondi, ce qui est rassurant.

Que retenir du compte-rendu de la dernière réunion de la Fed, publié hier soir ? Le procès-verbal 'a mis en évidence l'accroissement des risques pour l'économie américaine, tout spécialement pour ce qui est des relations commerciales. Quoi qu'il en soit, la Fed devrait continuer à relever ses taux par deux fois d'ici la fin de l'année', avant de continuer en 2019, analyse-t-on chez FxPro. Mais l'un dans l'autre, ce document a pesé sur le dollar.

Tout à l'heure, aux Etats-Unis, les cambistes guetteront surtout le rapport sur l'emploi du Bureau of Labor Statistics pour juin, qui devrait se traduire par 200.000 créations de postes non agricoles, selon les attentes actuelles du marché, après 223.000 en mai.

EG


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