Le Dollar s'effrite de nouveau de -0,2% face à l'Euro vers 1,210 (après un plancher vers 1,2145) malgré la hausse de rémunération des T-Bonds US qui terminent la semaine sur un nouveau 'pic' de +6Pts à 1,3500%, un plus haut depuis février 2020 (soit +15Pts hebdo).

Oui, mais si la tension est presque équivalente en 'points de base' en Europe, elle est largement plus considérable en termes de ratio d'une séance sur l'autre: nos OAT affichent +2,5Pts à -0,054% (+15Pts hebdo) et ça se gâte plus sérieusement encore pour les Bunds à -0,304%, soit +3,5Pts... et les Bonos finissent la semaine à 0,355% (+5Pts ce vendredi et +20Pts en 'hebdo').

L'attraction exercée par les indices boursiers US ne suffit pas à entretenir une demande de $ suffisante malgré les efforts de fléchage des flux financiers par la FED vers les action.
Janet Yellen a compromis tout mouvement de rebond du Dollar en expliquant qu'il fallait relancer massivement l'économie et comme si le plan Biden de 1.900Mds$ ne suffisait pas, voilà que les intempéries qui ont fait disjoncter le système de production et de distribution de l'énergie dans la partie la plus peuplée des Etats Unis inspire maintenant un futur plan de remise à niveau des infrastructures de... 3.000Mds$

Les chiffres du jour n'ont pas non plus soutenu le billets vert alors que le PMI des 'services' (activité anticipée dans le secteur tertiaire) progresse de +0,6 à 58,9 en février.

Alors certes, le PMI manufacturier US recule de -0,7 à 58,5 en février... parce que cela ne pèse plus qu'un gros quart du PIB US.

Le Dollar finit quasi stable face au Yen, en recul de -0,3% face à la Livre (-soit -1,20% en 48H, à 1,4000) et il ne gagne du terrain que face au Franc suisse, à 0,8970.

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