MILAN/FRANCFORT, 24 novembre (Reuters) - La vente des actifs italiens d'E.ON a suscité l'intérêt d'une poignée d'énergéticiens et de fonds d'investissement au dernier jour de soumission des offres définitives, ont déclaré lundi des sources proches du dossier.

Deux d'entre elles ont dit qu'EDF envisageait aussi de faire une offre non contraignante, en dehors de la procédure officielle, sur l'ensemble des actifs par l'intermédiaire de sa filiale italienne Edison.

E.ON n'a pas encore décidé s'il vendrait sa filiale italienne en totalité ou par appartements, ont précisé les sources.

Les actifs, qui pourraient valoir dans les deux milliards d'euros, ont été mis en vente par la première société allemande de services aux collectivités voici plus d'un an pour réduire son endettement. Mais un marché de l'énergie européen déprimé a retardé l'opération.

Trois sources ont signalé qu'Enel, premier énergéticien italien, et l'acteur régional Hera avaient soumis des offres contraignantes sur la clientèle d'E.ON, ainsi que le groupe Gala.

L'énergéticien Erg et le fonds d'infrastructures F2i ont soumis des propositions pour les actifs d'énergie renouvelable, ont ajouté deux des sources.

EDF, Enel, Hera, Erg et F2i se sont refusé à tout commentaire. Gala n'était pas joignable dans l'immédiat.

Les sources ont dit aussi que les fonds d'investissement Contour Global, Terra Firma et Aquila Capital, qui est allemand, avaient exprimé leur intérêt pour certains actifs.

(Giancarlo Navach et Stephen Jewkes à Milan, Arno Schütze et Christoph Steitz à Francfort, Wilfrid Exbrayat pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : E.ON SE, EDF, Edison SpA, Gala SpA, Enel S.p.A., HERA SpA, ERG S.p.A