Siemens et Alstom veulent aboutir. Siemens Mobility et Alstom ont proposé à Bruxelles de céder l'une de leurs technologies de train à grande vitesse pour obtenir l'autorisation de se marier. L'histoire ne dit pas si c'est le Pendolino du Français ou le Velaro Novo de Siemens qui fera les frais de l'opération. Cette concession viendrait en complément de la vente de plusieurs actifs de signalisation.

Sumitomo dans le consortium. Engie et EDP Renovaveis font entrer Sumitomo dans leur consortium d'éoliennes en mer pour Dieppe Le Tréport et Yeu Nourmoutier. Le Japonais prend 29,5% du capital, a priori sur la base d'une valorisation de 317 millions d'euros environ pour 100%. 

PSA étend ses garages. Euro Repar Car, le réseau de réparation multimarques chapeauté par Peugeot, s'est étendu dans six nouveaux pays en 2018 : Russie, Bulgarie, Maroc, Grèce, Arabie Saoudite, Suède. 

Une partie de plaisir. Le CEO de Nissan Hiroto Saikawa devrait se rendre à la réunion de l'Alliance Renault Nissan Mitsubishi prévue à Amsterdam les 18 et 19 décembre, selon plusieurs rumeurs. Une réunion qui s'annonce particulièrement explosive, la tension étant à son comble depuis l'arrestation de Carlos Ghosn au Japon.
 
ArcelorMittal en justice. L'aciériste est assigné en justice par France Nature Environnement pour des pollutions à Fos sur Mer. L'Association estime qu'ArcelorMittal a commis 36 infractions en 5 ans dans les Bouches-du-Rhône. L'assignation a eu lieu le 23 novembre devant le TGI d'Aix-en-Provence.
 
Eiffage dans le tunnel. La société prend position à hauteur de 5% de Getlink pour être actionnaire de long terme. Le groupe de construction et de concession n'exclut pas de renforcer ses positions en fonction des conditions de marché. L'investissement, 307,5 millions d'euros, a été financé sur la trésorerie d'Eiffage. Le premier actionnaire de l'ex-Eurotunnel est l'italien Atlantia, avec 15,5% des parts.
 
En bref en France. S&P note "BBB-" la dette de Peugeot, perspective stable. Atos signe un gros contrat cadre avec l'Inde. Airbus signe un partenariat industriel de long terme avec la Hongrie. L'avionneur et Engie rejoignent la liste des entreprises qui vont verser un bonus défiscalisé à certains de leurs salariés. Carmat obtient un prêt de 30 millions d'euros de la BEI. Vers une OPA à 85 EUR sur Harvest. Argan monte à 100% de taux d'occupation. Gecina finalise la commercialisation d'ibox. GTT reçoit une nouvelle commande. Saint Gobain rachète SIG Roofspace. Vers un retrait de la cote de Guy Degrenne à 0,23 EUR l'action. Des acquisitions pour Solutions 30. Maurel & Prom boucle son augmentation de capital réservée. Le CER-001 de Cerenis atteint son critère principal en phase II. Exel, Figeac Aero et Osmozis ont publié leurs comptes. Du rififi chez Navya. Veolia renouvelle deux contats déchets à Paris. Dassault Systèmes signe avec Bridgestone. 
 
Endeavour sous bannière européenne ? Royal Dutch Shell envisagerait de racheter Endeavour Energy Resources pour 8 milliards de dollars, selon Bloomberg. Initialement, ConocoPhillips, Exxon Mobil et Chevron étaient aussi sur les rangs, mais ils auraient renoncé.
 
Moonves licencié pour faute grave. CBS Corporation licencie son directeur général, Leslie Moonves, pour faute grave, ce qui signifie que les 120 millions de dollars auxquels il pouvait prétendre en cas de licenciement ne lui seront pas versés. Le dirigeant avait été accusé de harcèlement sexuel. Le motif précis du licenciement n'a pas été précisé. Moonves avait refusé de participer à l'enquête.
 
Oracle rassure. L'éditeur de logiciels a dépassé le consensus sur ses derniers trimestriels dévoilés post-clôture hier, ce qui lui permettait de progresser hors séance. Le marché apprécie notamment le rattrapage opéré dans le "cloud" par Oracle, un peu en retard sur ses concurrents jusque-là.
 
En bref ailleurs. Carlyle devrait racheter StandardAero pour plus de 5 milliards de dollars. Le Japon devrait acheter 45 F-35 additionnels à Lockheed Martin sous 5 ans. Johnson & Johnson va racheter jusqu'à 5 milliards de dollars d'actions, Boeing jusqu'à 20 milliards, soit 2 de plus qu'avant, tout en relevant son coupon de 20%. Goldman Sachs accuse l'ex-gouvernement malaisien de mentir sur le fonds 1MDB.