Renault chercherait DG. Jean-Dominique Senard proposerait de remplacer le directeur général de Renault, Thierry Bolloré, dont les jours seraient comptés aux commandes du constructeur, a appris Le Figaro. Cette option aurait été discutée avec les représentants de l'État durant l'été. Le quotidien précise que Thierry Bolloré reste assimilé aux années Carlos Ghosn, dont il a été le bras droit.

Surinflation. La facture de l'EPR de Flamanville va atteindre 12,4 Mds€ pour Electricité de France, à cause des soudures défectueuses. Le budget initial de 3,3 Mds€ en 2004 a déjà été plusieurs fois relevé. Il ne faisait guère de doute qu'il le serait une fois de plus après les indications déjà publiées sur les soudures.

Douche froide. Plastic Omnium lance un avertissement à cause de la montée en cadence plus compliquée que prévu d'une usine en Amérique du Nord, tout en insistant sur le niveau élevé de son activité et de ses commandes. L'équipementier automobile, plutôt un bon élève du secteur d'habitude, connaît des difficultés de démarrage à l'usine de Greer, qui doit gérer une forte hausse des volumes depuis cet été. Un plan d'action a été mis en place. La marge opérationnelle 2019 devrait avoisiner 6% (contre 6,7% selon le consensus S&P).

Suspension de cours. Une entité détenue par un groupe de banques françaises a formulé une offre de reprise de Bourbon dans le cadre de la procédure de redressement judiciaire, a indiqué la société qui a demandé la suspension de son cours de bourse en attendant d'éventuelles offres alternatives et leur examen par le tribunal.

Levée de fonds. DBV Technologies veut lever jusqu'à 125 M$ aux Etats-Unis et en Europe. La société peut compter sur 60 M$ d'engagements d'entités liées à Baker Bros, déjà actionnaires. DBV, qui vient de voir son dépôt de dossier d'AMM avalisé par la FDA pour Viaskin Peanut, disposait de 73 M€ de trésorerie au 30 septembre. Les titres sont proposés à 6,59 USD (ADS) aux Etats-Unis et 12,4 EUR en Europe (placement privé), pour une cotation de clôture hier à 13,59 EUR, soit une décote de 11,4%.

En bref en France. Alstom émet 700 M€ d'obligations à sept ans à 0,25% d'intérêts. Elis cède IHSS au Royaume-Uni. Edenred Capital Partners investit dans la plateforme de gestion de flottes Avrios. Delta Plus Group rachète Odco. MND et Bouygues s'associent pour développer un nouveau système de transport urbain par câble. Atari confirme la poursuite du projet VCS selon le calendrier annoncé. Un actionnaire historique de Thermador sort du capital. 1000Mercis, CheopsImplanet, Scientific Brain Training et Median Technologies ont publié leurs comptes.

Lourde peine. Un jury de Philadelphie condamne Johnson & Johnson à 8 Mds$ de réparations en faveur d'un plaignant accusant l'antipsychotique Risperdal d'avoir fait pousser sa poitrine. Le laboratoire juge évidemment la somme disproportionnée et va faire appel.

Back in USA. Selon Bloomberg, le Credit Suisse songerait à revenir dans la banque privée aux États-Unis. L'établissement a quitté ce marché de la gestion de fortune il y a quatre ans, en cédant ses actifs à Wells Fargo. Aucune décision définitive n'aurait toutefois été prise.

Confirmation. Nissan a officiellement nommé Makoto Uchida pour remplacer Hiroto Saikawa au poste de directeur général, mission dans laquelle il sera épaulé par Ashwani Gupta, deux choix a priori favorables à l'Alliance avec Renault et Mitsubishi.

En bref ailleurs. Twitter a présenté ses excuses après avoir utilisé à des fins publicitaires des numéros de téléphone et des adresses e-mail qui ne devaient servir qu'à sécuriser des comptes. Boeing n'a livré que 63 appareils au cours du troisième trimestre, contre 190 un an plus tôt, à cause des déboires du 737Max, toujours cloué au sol. GAM Holding aurait mis un terme à ses discussions avec des repreneurs, notamment Assicurazioni Generali, a appris Bloomberg, mais le groupe suisse a démenti peu après avoir tenu de telles négociations. United States Steel va lancer un plan d'économies. L'Arabie Saoudite pourrait introduire 1 à 2 % d'Aramco d'ici la fin de l'année sur son marché domestique. Les autorités réglementaires européennes et allemandes pourraient empêcher Juerg Zeltner de siéger au conseil de surveillance de Deutsche Bank sauf s'il démissionne de son poste chez KBL.