Kering sous le feu des projecteurs.  Le groupe a publié ce matin ses résultats de l'exercice 2019, qui se solde par un bénéfice net récurrent de 3,2 Mds€, en progression de 15,1%. La croissance organique annuelle est ressortie à 13,3%, tandis que le dividende est augmenté de 10% pour atteindre 11,50 EUR. Kering ne fournit pas de prévisions chiffrées précises, mais signale qu'il continuera à appliquer un pilotage rigoureux de ses activités, malgré les aléas comme le coronavirus.

Tullow, c'est non. "Arrêtez de rêver... Non" : le PDG de Total coupe court aux rumeurs d'un rachat de Tullow Oil. Le Britannique, partenaire du Français en Afrique et au Guyana, a vu sa valorisation chuter à un plus bas de 19 ans après plusieurs revers dans ses projets. Par conséquent, des bruits ont commencé à circuler sur un éventuel rachat.

Ménage d'hiver. Quatre hauts dirigeants de Sanofi, dont le CMO Ameet Nathwani et le directeur de la transformation Dominique Carouge vont quitter le laboratoire, selon Bloomberg. Une conséquence de l'arrivée aux commandes de Paul Hudson il y a quelques mois.

Croissance à deux chiffres. Amundi a amélioré de 12,2% à 959 M€ son bénéfice net en 2019 (consensus 942 M€), en faisant gonfler ses encours de 16% à 1 650 Mds€. Les bénéfices devraient dépasser le milliard d'euros cette année, pour un objectif de collecte nette de 150 Mds€ sur trois ans.

L'échéance recule. Verdict probable en mars pour la liquidation judiciaire de Bourbon Corporation, qui entraînerait la radiation des actions. Le tribunal de commerce de Marseille a repoussé sa décision, en renouvelant la période d'observation. "La cotation de l’action reste donc suspendue jusqu’à nouvel ordre. Si la procédure de liquidation judiciaire était décidée par le Tribunal, les titres Bourbon Corporation seraient radiés du marché par Euronext", écrit la société. Rappelons que l'activité réelle de l'entreprise continue, après la reprise des actifs opérationnels par la SPP, qui a aussi repris la marque Bourbon.

ASIT en procédure judiciaire. ASIT Biotech en réorganisation judiciaire par accord collectif, la procédure belge pour les entreprises en difficultés. Le management doit établir un plan de réorganisation judiciaire "expliquant sa proposition concernant les conditions dans lesquelles les créanciers de la Société seront remboursés". Il sera déposé au moins 20 jours avant l'audience du 26 mai 2020. "Cette procédure de réorganisation judiciaire est une étape importante permettant à la direction d'ASIT biotech d'explorer des options stratégiques pour préserver au maximum les intérêts des créanciers et des actionnaires", indique l'entreprise dans un communiqué.

En bref en France. Amber monte au-dessus de 10% du capital de LagardèrePeugeot et Atos étendent leur collaboration. Orange va lancer une OPR sur Business & Decision à 7,93 EUR pièce.  Getlink publie son trafic de janvier. Akka va racheter jusqu'à 1,2% de son capital. Onxeo solde ses contentieux avec SpePharm et SpeBio. Le flottant de Bilendi s'élargit. Genomic Vision tire 1 M€ sur la ligne Winance. Une OPA simplifiée à 1,025 EUR en vue sur Digigram. Bic, Orpea, Rubis, Carmat, Olympique Lyonnais, EasyVista, Delta Plus, SII, Biocorp, AST Groupe, Lectra, Haulotte, Claranova, IGE+XAO, X-Fab ont publié leurs comptes.

Marée basse. Rolls-Royce est ouvert à la discussion sur le projet d'appareil de taille moyenne que Boeing cherche à développer pour contrer l'A321XLR d'Airbus. L'industriel américain est toujours dans la tourmente à cause du B737MAX et de la façon dont l'affaire a été gérée. Pour la première fois depuis les années 1960, il n'a engrangé aucune commande mensuelle en janvier. Pour se relancer, il va devoir lancer de nouveaux projets.

Back in the race. Samsung a dévoilé quatre nouveaux smartphones, dont un pliant, pour reprendre le leadership à Apple. "Les prix diminuent, les expériences s'améliorent, c'est ce qu'il faut pour repasser en tête dans la course, je ne pense pas qu'Apple aura quelque chose de similaire avant 3 à 5 ans", estime l'analyste de Moore Insight & Strategy, Patrick Moorhead.

Succession en douceur. Jean-François van Boxmeer, le PDG d'Heineken depuis 15 ans, va laisser sa place en juin à Dolf van den Brink, qui dirige la région Asie-Pacifique. Le PDG belge était aux commandes depuis 15 ans. Son successeur a 22 ans d'expérience dans l'entreprise. "L'entreprise est entre de bonnes mains pour continuer à croître", assure le futur-ex patron.

Les petits aussi. Aux dernières nouvelles, les régulateurs fédéraux américains auraient étendu la vaste enquête qu'ils mènent sur les géants de la technologie comme Alphabet, Apple, Microsoft, Facebook ou Amazon.com et leur politique d'acquisitions de leurs petits concurrents pour les faire disparaître pour les aider à grandir. La FTC s'intéresse à des opérations conclues entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2019.

En bref ailleurs. Nissan réclame l'équivalent de 83 M€ à Carlos Ghosn. La production de fer de Vale chute de 21,5% en 2019, notamment à cause de la catastrophe du barrage au Brésil. Stadler Rail a obtenu un contrat de 884 MCHF pour 42 trains Metro à destination de Newcastle, au nord-est de l'Angleterre. Au Japon, Softbank flambe après l'aval à la fusion T-Mobile US / Sprint sur le marché américain. Les résultats de Lyft déçoivent (-5,7% post-clôture). BP Plc veut parvenir à la neutralité carbone en 2050. 

Ça publie. Cisco, CVS Health, Kering, Heineken, Ahold Delhaize, Akzo Nobel, Amundi notamment.