8 mars (Reuters) - CGG a annoncé vendredi une marge brute des activités en hausse de 3,4 points, à 45,3%, au titre de 2018, à la faveur de la reprise graduelle des marchés du spécialiste des services et équipements géophysiques qui anticipe pour cette année une rentabilité brute inchangée.

Dans un communiqué, le groupe précisé avoir ramené sa perte nette à 95,8 millions d'euros l'an dernier, contre +514,1 millions en 2017 tandis la dette nette a été divisée par plus de 3,5, à 732,6 millions d'euros.

Le résultat opérationnel des activités a été multiplié par près de trois, à 142 millions d'euros et le chiffre d'affaires a progressé de 19%, à 1,23 milliard d'euros. Pour cette année, CGG anticipe une hausse de près de 10% de son chiffre d'affaires et un résultat opérationnel compris entre 75 et 125 millions d'euros.

Principaux résultats trimestriels des autres entreprises du secteur :

* SAIPEM OPTIMISTE POUR 2019, SUR LA LANCÉE DE 2018

28 février - Saipem a déclaré jeudi s'attendre à une hausse de ses ventes cette année, tout en se disant à l'affût d'opportunités sur le marché, après avoir réalisé en 2018 un chiffre d'affaires supérieur aux attentes.

Le groupe italien de services pétroliers prévoit pour 2019 un chiffre d'affaires d'environ 9 milliards d'euros après les 8,5 milliards de l'an dernier.

Saipem, contrôlé par Eni et l'établissement public CDP, s'attendait à réaliser des ventes d'environ 8 milliards d'euros l'an dernier tandis que le consensus des analystes s'établissait à 8,2 milliards.

* ENI-LA HAUSSE DES COURS FAIT GONFLER LE BÉNÉFICE

15 février - Eni a fait état vendredi d'un bond de 55% de son bénéfice au quatrième trimestre, nettement supérieur aux attentes, la hausse des cours, en particulier du gaz, ayant compensé un léger recul de la production sur les trois derniers mois de l'année.

Le bénéfice net du groupe italien s'est élevé à 1,459 milliard d'euros au quatrième trimestre alors que les analystes attendaient 1,19 milliard.

Sur l'ensemble de l'année et malgré la légère baisse du quatrième trimestre, sa production moyenne de pétrole et de gaz a atteint un record de 1,851 million de barils par jour tandis que, en euros, le prix du baril de Brent a été en moyenne supérieur de 25% au niveau de 2017, a dit l'administrateur délégué Claudio Descalzi, qui s'est réjoui d'avoir atteint avec quatre ans d'avance un objectif de free cash flow par baril de 22,5 dollars.

* TOTAL-RÉSULTAT NET ET PRODUCTION EN HAUSSE DE 10% AU T4

7 février - Total a publié jeudi des résultats 2018 portés par la hausse des prix du pétrole et a dit que sa production progresserait de plus de 9% cette année, dépassant ainsi le seuil symbolique de trois millions de barils par jour visé de longue date par le groupe français.

La deuxième compagnie pétrolière européenne par la capitalisation boursière, derrière Royal Dutch Shell, prévoit aussi 15 à 16 milliards de dollars d'investissements nets en 2019 (15,6 milliards en 2018) et des économies de 4,7 milliards (par rapport à 2014), avec des coûts de production de 5,5 dollars par baril équivalent pétrole (5,7 en 2018).

Après avoir dégagé un cash-flow de 26 milliards de dollars l'an passé (+18%), Total souligne que son point mort avant dividende s'est établi à moins de 30 dollars par baril en 2018 et qu'il compte maintenir sa "discipline" en matière de dépenses dans un contexte de volatilité du prix du pétrole.

* BP DÉGAGE UN BÉNÉFICE TRIMESTRIEL SUPÉRIEUR AUX ATTENTES

5 février - BP a, comme ses pairs avant lui, fait état mardi de solides performances au titre de 2018, le géant pétrolier britannique ayant multiplié par deux son bénéfice annuel à la faveur d'une forte augmentation de sa production, conséquence d'une importante acquisition dans le schiste américain.

Le groupe a précisé avoir connu un taux d'utilisation record de ses champs pétroliers et gaziers ainsi que de ses capacités de raffinage en 2018, année qui illustre plus que d'autres le retournement spectaculaire accompli par le groupe depuis la marée noire provoquée en 2010 par l'explosion de la plate-forme Deepwater Horizon dans le golfe du Mexique.

L'année qui vient de se terminer a en effet été marquée par de nouveaux projets et le rachat fin juillet, pour 10,5 milliards de dollars (9,24 milliards d'euros) des actifs dans le pétrole et le gaz de schiste aux Etats-Unis du groupe minier BHP Billiton BHP.AX, plus grosse acquisition de BP depuis 30 ans.

* CHEVRON ACCROÎT SA PRODUCTION ET SON BÉNÉFICE

1er février - Chevron a publié vendredi un bénéfice au quatrième trimestre supérieur aux attentes des analystes à la faveur d'une augmentation des prix et de sa production de gaz et de pétrole.

Le groupe de San Ramon, en Californie, a accru sa production à 2,23 millions de barils équivalent pétrole par jour au quatrième trimestre, soit une hausse de 156.000 barils par jour sur un an. Les prix pour leur part ont progressé de deux dollars à 59 dollars (51,4 euros) le baril.

Sur le trimestre, Chevron a dégagé un bénéfice par action de 1,97 dollar, contre un consensus moyen de 1,92 dollar, selon les données de Refinitiv.

* LE BÉNÉFICE D'EXXON DOPÉ PAR LE REBOND DE SA PRODUCTION

1er février - Exxon Mobil a réalisé au quatrième trimestre un bénéfice nettement supérieur aux attentes des analystes et sa production a légèrement augmenté, à 4 millions de barils équivalent pétrole par jour contre 3,9 millions un an plus tôt, avec notamment un bond de 90% dans le Bassin permien, coeur des extractions de schiste aux Etats-Unis.

Dans une interview à CNBC, Darren Woods, PDG de la plus grande compagnie pétrolière cotée au monde, a attribué vendredi cette performance à une optimisation générale de l'activité du groupe.

Exxon Mobil a vu son bénéfice net reculer à 6 milliards de dollars (5,23 milliards d'euros) au quatrième trimestre, soit 1,41 dollar par action, contre 8,38 milliards un an plus tôt. Les analystes prévoyaient cependant un BPA hors exceptionnel de 1,08 dollar.

* LE BÉNÉFICE DE SHELL À UN PLUS HAUT DE QUATRE ANS

31 janvier - Le bénéfice de Royal Dutch Shell a atteint en 2018 un sommet de quatre ans, plus élevé que prévu, et le groupe pétrolier a rassuré les investisseurs jeudi en promettant de rester discipliné en matière d'investissements.

Le groupe anglo-néerlandais a également fait état d'une forte progression de sa génération de trésorerie, signe supplémentaire que les mesures d'économies drastiques mises en oeuvre après la chute des cours fin 2014 portent leurs fruits.

Shell a réalisé un bénéfice de 21,4 milliards de dollars (18,62 milliards d'euros) en 2018, en hausse de 36%, supérieur aux 20,98 milliards attendus par les analystes selon un consensus fourni par le groupe. Les résultats du groupe au second semestre ont fortement contribué à cette progression.

* HALLIBURTON VA RÉDUIRE SES INVESTISSEMENTS

22 janvier - Halliburton a publié mardi un bénéfice supérieur aux attentes au quatrième trimestre, la hausse des revenus sur ses marchés internationaux (+7% par rapport au T3) ayant compensé le repli observé en Amérique du Nord, son principal marché (-11% par rapport au T3).

Les compagnies pétrolières en Amérique du Nord ont réduit leur demande de services de forage, notamment dans la fracturation hydraulique, en raison de problèmes de transports dans le Bassin permien et de la chute des cours en fin d'année.

Jeff Miller, le PDG du groupe parapétrolier, a déclaré qu'Halliburton allait prendre des mesures énergiques face à cette situation et réduire ses dépenses d'investissement.

* SCHLUMBERGER PRÉDIT UNE BAISSE DE SES INVESTISSEMENTS

18 janvier - Schlumberger a annoncé vendredi une réduction de ses dépenses en 2019, en raison de la baisse attendue des investissements de ses clients en Amérique du Nord avec la chute des cours du pétrole, et a dit s'attendre à une croissance à un chiffre sur ses marchés internationaux cette année.

"Les indications sur une baisse des dépenses d'investissement en 2019 ont contribué à ancrer plus fortement l'idée selon laquelle le dividende sera préservé", a commenté Brian Youngberg, analyste d'Edward Jones, pour expliquer la réaction positive des investisseurs à ces prévisions.

Le géant américain des services pétroliers, qui a aussi publié chiffre d'affaires trimestriel supérieur aux attentes, quoique stable sur un an à 8,18 milliards de dollars (7,18 milliards d'euros), a affirmé que son plan d'activités pour 2019 était d'une "flexibilité importante". La baisse coordonnée des productions de l'Opep et de la Russie pourrait en outre favoriser un redressement progressif des cours en 2019, a dit le directeur général, Paal Kibsgaard. (Service Entreprises)