Le mouvement des gilets jaunes traduit 'de la colère, mais aussi de la souffrance, une absence de perspective, l'idée que les pouvoirs publics ne répondent plus au sentiment de déclassement', a souligné Édouard Philippe. 'Ce malaise, c'est la raison pour laquelle Emmanuel Macron s'est présenté à l'élection présidentielle. […] Je comprends le ras-le-bol fiscal. […] On part de loin. Ça fait 40 ans que les taxes et les impôts augmentent.'

C'est d'ailleurs la raison pour laquelle l'un des engagements du Gouvernement pour le quinquennat, c'est que les impôts diminuent [d'un point de PIB], et de faire en sorte 'que la fiscalité pèse plus sur le carbone que sur le travail.'

'Le cap que nous avons fixé est bon, nous allons le tenir. Ce n'est pas quand ça souffle qu'il faut en changer. […] La trajectoire carbone que l'on a fixée, on va la maintenir.' Il faut, a expliqué Édouard Philippe, mieux expliquer ce cap et mieux accompagner les Français. Mais 'un Gouvernement qui zigzaguerait n'emmènerait pas la France' où elle doit aller, a conclu le Premier ministre.

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