Egamo pense que les évènements récents aux Etats-Unis (guerre commerciale entre les Etats Unis et la Chine et affaire Facebook) ne remettent pas en cause le scénario fondamental pour l’ensemble de l’année 2018 en Europe, scénario qui est favorable aux actions et modérément haussier sur les rendements obligataires. En effet, le gestionnaire d'actifs continue de penser que la croissance de l'activité se maintiendra à un niveau soutenu, mais sans accélération.

Les dernières données d'enquêtes le confirment : l'indice des directeurs d'achat composite final de mars pour la zone euro s'est établi à un niveau élevé de 55,2, bien qu'en fléchissement par rapport à février. Il est compatible avec une croissance du PIB de 0,6% au premier trimestre.

Egamo s'attend par ailleurs à ce que le redémarrage de l'inflation soit progressif et bénéficie à la croissance de l'activité en renforçant sa composante nominale.

La Banque centrale européenne dans ce contexte continuera de normaliser progressivement sa politique monétaire, en prenant soin de ne pas produire de choc sur l'activité économique. "Alors que les taux de rendement obligataires ont baissé depuis le début de l'année, ils devraient sur l'ensemble de l'exercice remonter progressivement, en liaison avec la poursuite du rétablissement des anticipations d'inflation", ajoute le gérant.

Dans ce contexte, sur les classes d'actifs risqués, l'Europe devrait par ailleurs bénéficier du décalage de cycle économique et monétaire en sa faveur par rapport aux Etats Unis.

Toutefois, des périodes de volatilité continueront de se produire cette année, au gré des publications pouvant affecter à la hausse les anticipations d'inflation, et de la situation politique américaine (avec les élections de mi-mandat en vue) et internationale. Des corrections sur les classes d'actifs risqués pourront ponctuellement se produire, accompagnées de baisse des taux "core".