Ronnie Leten, dont la nomination est soumise à l'approbation des actionnaires, succédera à Leif Johansson, annoncé sur le départ en juillet.

Ericsson souffre de l'intensification de la concurrence du chinois Huawei et du finlandais Nokia, de la faiblesse des marchés émergents et du recul des dépenses d'investissement des opérateurs télécoms car la demande pour la téléphonie de cinquième génération (5G) ne se concrétisera pas avant quelques années.

Le titre du groupe suédois a perdu presque la moitié de sa valeur au cours des deux dernières années et a souffert récemment d'un abaissement de recommandation de Credit Suisse.

L'action avance cependant lundi de 1,03% à 47,21 couronnes suédoises vers 9h50 GMT à la Bourse de Stockholm.

Avant de prendre la présidence d'Ericsson, Ronnie Leten, un Belge de 60 ans, est resté huit ans aux commandes d'Atlas Copco, dont il a démissionné en début d'année.

Sous sa direction, l'action Atlas Copco a bondi de 326%, une performance deux fois supérieure à celle de son indice sectoriel, les investisseurs saluant une structure de coûts et des services après-vente permettant de dégager des marges élevées et un flux de trésorerie robuste.

Ronnie Leten était également président d'Electrolux, poste qu'il va quitter, a annoncé lundi le géant suédois de d'électroménager dans un communiqué séparé.

Ericsson avait désigné en début d'année un nouveau directeur général, Börje Ekholm, mais l'investisseur activiste Cevian Capital, détenteur d'une participation de plus de 5% dans le groupe suédois, pressait pour davantage de changements.

(Helena Soderpalm et Olof Swahnberg; Claude Chendjou pour le service français, édité par Véronique Tison)

Valeurs citées dans l'article : Electrolux, Ericsson, Atlas Copco AB