Elles ont reculé de 5,9% à 4,81 millions d'unités en données annualisées et corrigées des variations saisonnières, soit le niveau le plus bas enregistré depuis mai 2020, après 5,11 millions (révisé) en juin, selon les statistiques publiées jeudi par la National Association of Realtors (NAR).

Les économistes sondés par Reuters prévoyaient en moyenne une baisse moins importante, à 4,89 millions.

Il s'agit du sixième mois consécutif de baisse des reventes de logements, qui représentent la majeure partie des ventes dans l'immobilier résidentiel aux Etats-Unis. Sur un an, leur baisse atteint 20,2%.

Face à l'envolée de l'inflation, la Réserve fédérale a relevé son taux directeur de 225 points de base depuis mars.

Le compte rendu de la réunion de politique monétaire de juillet de la banque centrale publié mercredi montre que ses responsables ont pris acte du fait que la remontée des taux pèse sur la demande de logements et qu'ils anticipent une poursuite de ce ralentissement.

Si les volumes baissent, les prix des logements restent orientés à la hausse: le prix médian des logements a augmenté de 10,8% sur un an pour atteindre 403.800 dollars. Mais il s'agit de la plus faible progression en deux ans.

Au rythme des ventes de juillet, il faudrait 3,3 mois pour écouler le stock de maisons invendues, contre 2,6 mois il y a un an. Un chiffre compris entre six et sept mois est considéré comme le reflet d'une situation d'équilibre entre l'offre et la demande.