(Cercle Finance) - Les marchés européens rebondissent dans le sillage des indices américains qui confirment eux leurs spectaculaires gains de mardi soir. Les hausses affichées par les indices du vieux continent ne sont toutefois pas de même ampleur. Si la Bouse de Zurich gagne 1,5% et le CAC 40 s'adjuge 1,35%, la Bourse de Francfort est à l'équilibre (+ 0,07%) tandis que Madrid affiche un recul anecdotique de 0,04%.

Londres affiche un gain de 1,1% et Amsterdam gagne 0,87% suivi par Milan (+0,59%). Le DJ Eurostoxx 50 s'adjuge lui 0,61%.

A Wall Street, le Dow Jones et le Nasdaq sont en petite hausse, avec des gains respectifs de 0,32% et 0,05%, Apple (+ 2,1%) servant comme la veille de locomotive aux 'technos'... C'est également le même scénario que mardi qui prévaut pour les ' blues ships ' avec des bancaires tirées par Citigroup (+ 1,7%).

Cette journée s'avère fertile en indicateurs macroéconomiques, lesquels apparaissent plus rassurants que ceux publiés la veille: les ventes de détail ont ainsi progressé de 0,2% en octobre aux Etats Unis et les prix à la production ont augmenté de 0,1% seulement en octobre (ils sont même restés stables hors alimentation et énergie), comme si la flambée des prix du pétrole n'était répercuté qu'avec un certain retard par les entreprises.

La fin de l'année est moins souriante en Europe mais le 3ème trimestre fut de bonne facture: il a été marqué par une accélération de la croissance en France en Allemagne et dans la zone euro (+0,7% en rythme séquentiel dans les trois cas), comme si les turbulences de l'été n'avaient eu aucun retentissement sur 'l'économie réelle' (par opposition aux marchés dérivés de crédit).

Sur le front des valeurs, la saison des 'trimestriels' s'achève bientôt, les opérateurs guettent la publication des derniers résultats et ceux d'Arcelor Mittal (+ 1,6%) sont supérieurs aux prévisions: le géant de l'acier a dévoilé un EBITDA en progression de 12 % à 4,9 milliards de dollars et un résultat net en hausse de 36% à 3 milliards de dollars.

Les valeurs financières telles que Axa (+2,2%), Société Générale (+1,9%) BNP Paribas (+0,54%) sont toujours dans le vert mais leurs gains ont globalement diminués par rapport au début de séance. Le géant britannique HSBC (+ 1,34%) a effectué ce matin un point d'activité jugé rassurant malgré l'impact de la crise du 'sub-prime'.

Avec des gains de l'ordre de 4,1%, Alcatel-Lucent affiche une des plus fortes hausses du marché parisien, soutenu par deux recommandations d'analyste (JP Morgan et Merrill Lynch).

Mais c'est Alstom qui signe la plus forte hausse avec un gain de 4,79% après avoir reculé de 1,6% la veille (lettre d'intention pour fourniture de réacteurs EPR aux Etats-Unis et contrat de 1,4MdsE avec l'Afrique du Sud pour la fourniture de turbines et d'alternateurs).

EDF est dans le rouge et abandonne 0,06% alors que son concurrent allemand RWE chute de -4,1%. EDF souhaite également déposer une offre pour racheter Distrigaz, le premier fournisseur belge de gaz qui est par ailleurs détenu à 60% par le français Suez.

Malgré de bons trimestriels, RWE dévisse après l'annonce du report de l'introduction en Bourse de sa filiale American Water en raison de la crise du crédit aux Etats-Unis.

Hors DJ Eurostoxx 50, Infineon Technologie gagne 3,4% à la Bourse de Francfort et signe ainsi une des plus fortes hausses du Dax 30. Le fabricant de semi conducteur a dévoilé des résultats opérationnels supérieurs aux attentes au titre de son quatrième trimestre.

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