Je veux d'abord féliciter Luis de Guindos pour le consensus qui est émergé aujourd'hui autour de sa candidature pour la vice-présidence de la Banque Centrale Européenne, ce qui ouvre la voie à sa confirmation formelle par le Conseil Européen le 22 mars. Je veux à mon tour reprendre un certain nombre de sujets.

D'abord parlons de la Grèce. J'ai informé l'Eurogroupe de l'avancement des actions prioritaires nécessaires à la conclusion de la troisième revue du programme grec.

Des progrès vraiment très importants ont été faits ces dernières semaines. Avec 108 actions sur 110, je dirais que 99% de la troisième revue est désormais accomplie, même si 108 sur 110, ça ne fait pas tout à fait 99%, enfin bon, on va se contenter du ratio. Et il faut souligner que les deux actions qui restent à finaliser sont largement hors des décisions du gouvernement :

La première concerne le plan de développement du site Hellinikon où nous attendons l'adoption d'un décret présidentiel, qui est actuellement examiné par le Conseil d'Etat, ce qui est attendu avant la fin du mois ;

Et la deuxième concerne ce qu'on appelle les e-auctions, les ventes publiques des biens saisis. La transition vers un système purement électronique sera suivie attentivement dans les prochaines semaines pour vérifier son efficacité. Même si les procédures nécessaires ont été lancées.

Je suis donc confiant que ces deux derniers éléments seront en place rapidement pour permettre la clôture définitive de cette troisième revue - et donc pour décider le prochain déboursement - dès notre prochaine réunion. Bref, au-delà de ces deux dispositions techniques, nous restons très confiants face à l'énorme progrès accompli ces derniers mois.

Dans six mois jour pour jour, le programme d'assistance financière à la Grèce prendra fin. Nous devons tout faire pour réussir une conclusion positive du programme cet été. Non pas seulement le conclure, mais le conclure de façon réussi et positive. Je n'ai aucun doute que ce sera le cas si tous les acteurs impliqués dans le programme maintiennent l'engagement sérieux et constructif qui a caractérisé ces derniers mois, dans un état d'espoir qui est désormais partagé par tous.

Et dans ce contexte je peux désormais vous annoncer que nos équipes commenceront lundi prochain une première mission à Athènes dans le cadre de la quatrième et dernière revue du programme, c'est à dire que nous n'attendons pas la clôture formelle de la 3ème pour commencer la 4ème, car nous pensons que cette clôture va intervenir rapidement. L'objectif de cette mission sera d'agréer des plans d'action pour qu'au mois de mai, toutes les actions prévues dans cette revue soient complétées, pour permettre à l'Eurogroupe de prendre les décisions nécessaires lors de sa réunion à Luxembourg le 21 juin. Nous aurons ainsi l'occasion de fêter particulièrement l'été.

Nos équipes discuteront également de la stratégie de croissance pour la Grèce, qui est bien évidemment essentielle pour l'avenir de pays qui doit redevenir cette année un pays normal du point de vue des procédures européennes, un Etat-membre normal de la zone euro.

Evidemment, il y aura encore du travail après le programme pour assurer la stabilité et la solidité de l'économie grecque dans les prochaines années. C'est une évidence. Et je sais que les Européens resteront en soutien du redressement grec. Ceci se fera toutefois dans un cadre nouveau, différent, moins contraint, plus constructif au fur et à mesure que l'économie grecque se modernisera et que la dette se réduira. C'est cette success story qu'il nous faut maintenant écrire. Mais ces derniers mois nous avons bien avancé.

A brief word on Ireland, as we also discussed the eighth post-programme surveillance report, which we published last Friday. We know that Ireland's GDP figures are particularly volatile as they are heavily influenced by the activities of multinationals. Nonetheless, it is clear that the overall picture is bright, and this is why the report is positive.

Concerning the risks we have identified - these are set out in our report - I welcome the fact that the authorities are fully aware of these and are taking steps to address them.

A third point, as Mario said, concerns the deepening of EMU - first among members of the Eurogroup on the future of the ESM, and then, in an inclusive format at 27, on the way forward with the Banking Union. And I will say a word on both of these points.

Concerning the ESM, the Commission's position is well known. We believe the ESM should be anchored within the Union framework as a European Monetary Fund, even the name is discussed, with streamlined decision-making and including the necessary provisions for the establishment of a fully operational backstop, which can act swiftly and efficiently. I hope that we can all agree on this last point in the very near future, because a credible backstop is, as we know, decisive, vital to underpin the Banking Union.

As concerns the role of the ESM/EMF in future programmes, we will need to agree on workable arrangements between the Commission and the ESM. But Klaus and I, we are fully ready to do so. We favour stronger involvement of the ESM, while insisting on the need to maintain clarity on the division of responsibilities enshrined in the Treaty and secondary legislation. But, again, I am sure we will find those arrangements easily.

Last December, on Banking Union completion now, the Euro Summit gave a clear mandate to work on completing Banking Union as a priority. In this context, we need to make further swift progress on both risk reduction and risk sharing. The discussion showed that we need really to move on both of these dimensions and not to oppose them or else we will go nowhere. I say further progress, because since the start of the financial crisis the EU has adopted over fifty proposals to increase the resilience of the financial sector, with many additional measures taken by Member States at national level to reduce risks even further. All of these measures have led to significant improvements in banks' solvency, leverage and liquidity positions.

And we know also, in addition, that NPLs have been reduced by a third since 2014, with strong reductions especially in those Member States with the largest stocks of NPLs. What we must do is ensure that this progress is ensured on the risk sharing side too.

There are of course two very concrete projects that need to be taken forward to achieve this:

The first is the common backstop for the single resolution fund, the key features of which I hope we will be able to agree upon already at the next Eurogroup in March, with the goal of having the backstop operational by next year. It goes without saying that the backstop must be robust and credible.

And the second is the European Deposit Insurance Scheme, EDIS, on which more work certainly is needed to build a consensus. We need to ensure that decisive progress is made in the coming months on this key pillar of the Banking Union.

In short, we need to make the best possible use of the time between now and the June Euro Summit. As I have said before, there is a window of opportunity to take these decisions and it will not remain open for long. So there is no time to lose and in spite of the political uncertainty we see here or there in some parts of Europe today, which is simply called elsewhere democracy. We have the privilege to be democratic countries, all of us. We need to have further preparatory work needs to continue. The Commission is ready to participate in that.

La Sté European Commission a publié ce contenu, le 19 février 2018, et est seule responsable des informations qui y sont renfermées.
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