Comme je l'ai indiqué en arrivant ce matin, nos discussions ont été tournées vers l'avenir - l'avenir du monde du travail, l'avenir de la zone euro. Ceci reflète le fait que nous sommes sortis de la gestion de crise et pouvons préparer l'avenir ensemble.

Je veux d'abord saluer l'initiative de Mario d'inviter à notre réunion ce matin le Président de la Commission des Affaires Economiques du Parlement Européen, Roberto Gualtieri. Je trouve que c'est un pas dans la direction de plus de transparence et d'ouverture de notre gouvernance, ce sont des points sur lesquels j'insiste depuis des années, qui doit passer par un rôle accru de la seule institution européenne directement élue par nos citoyens, le Parlement européen. De surcroit, les discussions ont été tout à fait enrichissantes et ont montré une large convergence de vues sur l'agenda que nous devons remplir pour réformer notre union économique et monétaire.

Nous avons aussi abordé ce matin avec le Professeur Christopher Pissarides une discussion sur l'un des plus importants défis des années à venir: les implications pour le monde du travail de la robotisation et l'intelligence artificielle.

Nous sommes déjà dans une phase d'inégalités croissantes - je considère d'ailleurs que ce phénomène est le facteur principal derrière la vague populiste qui secoue actuellement la politique européenne et d'ailleurs aussi la politique mondiale.

Il est donc essentiel que nous soyons à la hauteur de ce nouveau défi, qui risque de creuser encore plus l'écart entre gagnants et perdants dans nos sociétés.

Il n'y a pas de réponses faciles à ces questions, quoiqu'en disent les populistes. Mais ce qui me paraît clair, c'est que ces réponses ne pourront passer que par une meilleure éducation, une meilleure formation, ce qui exige à la fois des réformes intelligentes et des investissements bien ciblés. Ça a été le mérite de la présentation du Professeur Pissarides de montrer à la fois les formidables opportunités y compris en matière d'emploi mais aussi les exigences pour que ces opportunités soient saisies sans creuser les inégalités.

L'innovation ne peut et ne doit être freinée, mais il est tout de même essentiel que nous prenions des mesures appropriées pour aider ceux qui ne seront pas nécessairement et spontanément les gagnants de cette révolution. C'est ce que j'appelle les réformes structurelles de deuxième génération ! Celles qui enrichissent le capital humain car à côté du capital technologique et du capital physique, c'est le capital humain que nous devons encourager.

We had our first follow-up discussion this morning in expanded format following the June Euro Summit, which confirmed the December deadline for the next decisions to be taken to reform and strengthen the Economic and Monetary Union. Everybody agreed on the time table proposed by the President of the Eurogroup. I think this is wise to do so, we must deliver on each file, all together in order to present to the leaders a substantial package in December.

For the Commission, the priorities for action concern of course:

The Banking Union - meaning the backstop to the Single Resolution Fund, on which we had a detailed and useful discussion today and steps towards the European Deposit Insurance Scheme, which remains the third leg of the Banking Union without which it will not be complete; we insist on delivering on this.

The broad reform of the European Stability Mechanism with a view to its integration into the EU law but also the cooperation between our institutions, we are working with that.

and the package of economic initiatives presented within the context of the next Multiannual Financial Framework, notably the European Investment Stabilisation Function and the Reform Support Programme. This Commission is attached to the creation of a euro zone budget, and I think that this should be seriously considered, especially if we want to fight efficiently inequalities and give dynamism to the euro zone, which must not only be an area of stability but also an area of fairness and dynamism in the economy.

The Commission is fully committed to reach tangible results in time for the December Euro Summit and I welcome the clear roadmap that has been set for the time being now and then.

There is no time to lose to deliver on our proposals to create the conditions for a more stable, dynamic and inclusive economy of the euro area. The window of opportunity is still open but it is narrow on time because we got a few months to go, it is narrow because the difficulty to create a consensus must not be underestimated. So let's seize the occasion and make sure we now deliver on these commitments, because they are important building blocks for a more sustainable economic and monetary union, which will ultimately benefit all our citizens.

Finally a last word about Portugal, to confirm the word of the President of the Eurogroup who is also the Finance Minister of Portugal, things are on the right track even if some reforms are still needed,they are also planned. the post programme surveillance insisted on growth and jobs, with a spectacular improvement in the unemployment sector which fell below the average to 6.8% in June and that's what our euro zone is about, creating jobs in order to create perspective for the people.

La Sté European Commission a publié ce contenu, le 07 septembre 2018, et est seule responsable des informations qui y sont renfermées.
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