"Les perspectives d'un accord après Doha sont pires qu'avant Doha et elles vont empirer de jour en jour", a déclaré le fonctionnaire sous couvert d'anonymat. "On pourrait décrire Doha au mieux comme du surplace, au pire comme un retour en arrière. Mais à ce stade, faire du sur-place revient, à toutes fins pratiques, à reculer."

Le fonctionnaire n'a pas voulu entrer dans les détails des pourparlers de Doha, au cours desquels des fonctionnaires de l'Union européenne ont fait la navette entre les deux parties pour tenter de relancer l'accord du Plan d'action global conjoint (JCPOA) de 2015 en vertu duquel l'Iran avait limité son programme nucléaire en échange d'un allègement des sanctions économiques.

"Leurs demandes vagues, la réouverture de questions réglées, et des demandes clairement sans rapport avec le JCPOA, tout cela nous suggère ... que la véritable discussion qui doit avoir lieu n'est (pas) entre l'Iran et les États-Unis pour résoudre les différences restantes", a-t-il déclaré. "Elle est entre l'Iran et les États-Unis pour résoudre la question fondamentale de savoir s'ils sont intéressés par un retour mutuel au JCPOA."