(Actualisé avec des précisions, commentaires)

BRUXELLES, 5 juillet (Reuters) - La Commission européenne infligera la semaine prochaine une amende à des équipementiers automobiles pour entente illicite, ont déclaré vendredi deux personnes proches du dossier.

Ce ne serait que la première d'une série dans la mesure où plusieurs équipementiers font l'objet d'investigations pour entente présumée sur les prix de produits variant des ceintures de sécurité aux roulements à billes en passant par les systèmes thermiques.

De lourdes amendes ont déjà sanctionné des équipementiers automobiles aux Etats-Unis et au Japon.

L'exécutif européen a enquêté 11 mois durant sur les entreprises qui fabriquent des systèmes de câblage alimentant l'électronique embarquée.

Les sources ont précisé que 11 sociétés avaient été visées dans un premier temps par cette enquête qui en a toutefois écarté plusieurs autres en cours de route.

Les 11 sociétés visées initialement sont Leoni, Furukawa Electric, Yazaki, Denson, Sumitomo Electric, Delphi Automotive, Visteon, S-Y Systems Technologies Europe GmbH, G.S. Electech, Fujikura et Lear.

Antoine Colombani, porte-parole du vice-président de la CE Joaquin Almunia, s'est refusé à tout commentaire.

Daichi Saito, porte-parole de Yazaki, a confirmé l'existence de l'enquête et dit, sans autre précision, que la société coopérait avec la CE. Sumitomo Electric a également confirmé l'enquête sans plus.

Toshinori Kimura, porte-parole de Furukawa, a dit que la société figurait parmi celle faisant initialement objet d'une enquête mais il s'est refusé à tout commentaire sur son statut actuel à ce sujet.

Leoni a dit ne pas commenter les rumeurs et conjectures. Les autres sociétés concernées n'étaient pas joignables dans l'immédiat. (Foo Yun Chee, Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par)