Ce nouveau modèle de 12 mégawatts (MW), nommé Haliade-X, produira 45% d'énergie supplémentaire par rapport aux turbines actuellement sur le marché, a précisé GE dans un communiqué.

Le groupe, qui a repris en 2015 les activités énergie d'Alstom et ses engagements relatifs à la création d'usines dédiées à la fabrication d'éoliennes en France, compte investir près de 60 millions de dollars (49 millions d'euros) au cours des cinq prochaines années dans la modernisation de son usine de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), où les nacelles de l'Haliade-X seront produites.

GE prévoit aussi d'investir près de 100 millions de dollars dans l'usine LM Wind Power de Cherbourg (Manche) d'où sortiront les pales de l'Haliade-X, les plus grandes fabriquées à ce jour, longues de 107 mètres.

Selon le groupe, cette usine permettra à terme la création de plus de 550 emplois directs et de 2.000 emplois indirects. Son ouverture est prévue pour cette année.

Des investissements supplémentaires, liés à l'ingénierie, au développement, à la fabrication du prototype et à la chaîne d'approvisionnement seront par ailleurs réalisés au cours des cinq prochaines années en France.

La filiale "Renewable Energy" de GE prévoit d'installer la première nacelle de démonstration au deuxième trimestre 2019 et de commencer à livrer la turbine d'ici 2021.

Culminant à 260 mètres de hauteur, la nouvelle turbine Haliade-X pourra, selon GE, produire 67 GWh d'électricité par an, soit assez d'énergie renouvelable pour fournir 16.000 foyers européens.

(Benjamin Mallet, édité par Matthieu Protard)