L'indicateur global du climat des affaires, calculé à partir des réponses des chefs d'entreprise interrogés dans le cadre de cette enquête mensuelle, s'établit à 106 en juin, comme en mai, un niveau supérieur à sa moyenne de long terme (100).

Dans le détail sans arrondi, il repart en très légère hausse - à 106,5 contre 106,3 en mai - interrompant la série de cinq baisses mensuelles consécutives qui a fait suite au pic de dix ans enregistré en décembre.

Par secteurs, l'indicateur de l'industrie manufacturière s'est inscrit à 110, stable par rapport à son niveau de mai qui a été révisé en hausse d'un point, après avoir été annoncé à 109 en première estimation.

Il dépasse les attentes des économistes interrogés par Reuters, qui anticipaient un recul d'un point, à 108.

De la même façon, l'indicateur des services est resté stable à 104 en juin, son niveau de mai ayant été relevé d'un point.

L'indicateur du bâtiment a progressé d'un point à 109 - un plus haut depuis décembre 2017 - et celui du commerce de détail gagne également un point, à 112.

Dans chacun de ces trois secteurs, le climat des affaires se maintient au-delà de sa moyenne de longue période, calée à 100.

Quant au climat de l'emploi, il se redresse : à 110, en hausse de deux points par rapport à son niveau de mai, il retrouve son niveau de février, bien au-dessus de sa moyenne de longue période.

L'indicateur de retournement pour l'ensemble de l'économie repasse dans la zone indiquant un climat conjoncturel favorable, après trois mois passés dans la zone d'incertitude conjoncturelle.

Dans l'industrie manufacturière, les chefs d'entreprise sont moins nombreux (-4 points) qu'un mois plus tôt à porter un regard positif sur leur activité passée mais leurs perspectives personnelles de production enregistrent un bond de cinq points. Cette troisième progression en autant de mois porte le solde correspondant à son plus haut niveau depuis novembre 2000.

Leur opinion sur les carnets de commandes est quasi stable.

Dans les services, les dirigeants interrogés se montrent plus optimistes sur l'activité de leur propre entreprise (passée ou à venir) mais leur confiance sur les perspectives générales de l'ensemble de leur secteur s'érode, tout en restant supérieure à sa moyenne de long terme.

(Myriam Rivet, édité par Yves Clarisse)