PARIS, 21 novembre (Reuters) - Une large majorité de dirigeants d'entreprises étrangères - implantées ou non en France - considèrent qu'il s'agit d'un pays attractif pour les investissements internationaux, selon un sondage publié mercredi.

D'après cette enquête de l'institut Kantar Public pour Business France, publiée à la veille des "Etats de la France", une manifestation dédiée au thème de l'attractivité, 66% des cadres dirigeants d'entreprises étrangères installées en France estiment que la France est une destination attractive pour les investissements étrangers.

Un chiffre en franche progression: en 2017, ils n'étaient que 56% à porter un tel jugement et cette opinion était encore minoritaire (44%) en 2016.

Les décideurs économiques dont l'entreprise n'est pas présente en France ne sont pas en reste. Ils sont 88% à juger la France attractive (+4 points par rapport à 2017, +14 points par rapport à 2016).

Ils jugent majoritairement que la France engage des réformes pour moderniser son économie (83% à l'international, 71% pour les cadres d'entreprises installées en France).

Ils sont notamment 85% à considérer que la transformation du CICE (Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi) en allègement de charges a un impact positif sur l'attractivité de la France et 68% à estimer que le coût du travail en France est attractif pour les investissements internationaux (+13 points par rapport à 2016).

Plus de huit décideurs économiques sur dix estiment que la France est un pays où il faut investir (85% pour les entreprises déjà installées en France, 82% à l'international).

Pour Christophe Lecourtier, directeur général de Business France, l'agence publique chargée d'assurer la promotion de l'attractivité de la France auprès des investisseurs étrangers, "les réformes engagées depuis un an (...) devraient, à moyen terme, contribuer à changer l'image de notre pays et à renforcer son attractivité. Les premières enquêtes d'opinion laissent penser que l'objectif est d'ores et déjà atteint".

L'enquête a été menée du 18 septembre au 9 octobre auprès de 177 responsables d'entreprises étrangères implantées en France, ainsi que de 602 dirigeants économiques dont l'entreprises n'est pas installée en France dans six pays (Allemagne, Chine, Emirats arabes unis, Etats-Unis, Inde et Royaume-Uni). (Myriam Rivet, édité par Yves Clarisse)