Paris (awp/afp) - La croissance du secteur privé en France s'est légèrement renforcée en septembre par rapport à août, notamment grâce à la dynamique des services, selon un indicateur publié mercredi par S&P Global.

L'indice composite de l'activité globale, qui mesure l'activité du secteur privé, s'est établi à 51,2 en septembre après avoir atteint son plus bas en 17 mois (à 50,4) en août dernier, précise le cabinet dans un communiqué, confirmant ses premières estimations.

Un indice inférieur à 50 indique une contraction de l'activité, un indice supérieur à cette limite reflète une expansion.

Le rythme de l'expansion en septembre est cependant "resté modéré, en raison notamment d'une accélération de la contraction dans le secteur manufacturier", indique S&P Global.

Dans le même temps, les entreprises privées ont fortement augmenté leurs effectifs, avec un taux de création de postes au plus haut depuis trois mois.

Leur niveau de confiance reste toutefois faible, les craintes quant à l'inflation persistant tandis que la flambée des prix de l'énergie "exacerbe les tensions sur les coûts des entreprises", contraintes d'augmenter les prix facturés, selon S&P Global.

Un deuxième repli mensuel consécutif a été observé pour les nouvelles affaires, mais là encore le secteur des services se distingue avec une "hausse des nouveaux contrats obtenus par les prestataires".

"Le léger renforcement de la croissance de l'activité observé en septembre dans le secteur des services français est loin de signifier le début d'une amélioration durable de la conjoncture", commente Joe Hayes, économiste de S&P Global cité dans le texte.

Entre la "frilosité des clients", "l'augmentation des coûts", "l'impact des fortes hausses de prix sur le niveau de la demande", "la flambée des prix de l'énergie" et "les difficultés de recrutement", M. Hayes n'exclut pas le "risque d'un nouveau ralentissement dans le secteur des services".

afp/ck