Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort poursuivait son mouvement de rebond vendredi matin, le Dax gagnant 0,36% dans un marché rassuré par la hausse des taux en Turquie et reparti à l'assaut de plusieurs paliers techniques.

Vers 07H10 GMT, l'indice vedette progressait de 43,77 points à 12.099,32 points, tandis que le MDax des valeurs moyennes prenait 0,30% à 26.338,71 points.

La place Francfortoise reprenait des couleurs sur fond de regain d'optimisme sur les relations commerciales entre Washington et ses partenaires, sujet qui anime depuis le printemps les marchés actions.

"Bien que le président américain Donald Trump ait calmé les attentes concernant les négociations entre les Etats-Unis et la Chine, les salles de marché continuent d'espérer un compromis acceptable pour les deux parties", souligne Milan Cutkovic, stratégiste chez AxiTrader.

Les investisseurs perçoivent aussi comme un "signal positif" le net relèvement par la banque centrale turque de ses taux directeurs, une "marque d'indépendance" vis-à-vis d'Ankara destinée à enrayer la dégringolade de la livre.

Dans ces conditions et après une réunion de la Banque centrale européenne sans surprise, le Dax a tenté jeudi une incursion au-delà des 12.100 points, barre qu'il devrait de nouveau viser vendredi, selon M. Cutkovic.

"Le prochain gros obstacle sera situé à 12.200 points", et la place Francfortoise pourrait puiser de l'élan dans les "nouveaux records" attendus à Wall Street, pronostique le stratégiste.

Côté valeurs, Wirecard (+2,27% à 185,30 euros) progresse avant de faire son entrée formelle dans le Dax à la place de Commerzbank (+0,93% à 8,83 euros), portée par un relèvement de 200 à 250 euros de l'objectif de cours de Goldman Sachs, qui conseille d'acheter le titre.

Infineon (+1,06% à 19,56 euros) poursuit sa reprise en tête de Dax, après avoir souffert d'une étude sectorielle pessimiste.

A l'inverse, les énergéticiens EON (-0,12% à 8,81 euros) et RWE (-0,23% à 21,43 euros) restent pénalisés par l'avertissement sur résultats du britannique SSE mercredi, lié à l'été particulièrement chaud et sec qui a renchéri le coût de la production d'énergie, diminué la production d'énergie renouvelable et réduit la consommation - trois éléments transposables à l'Allemagne.

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