Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort évoluait en rebond vendredi matin, le Dax gagnant 0,54% dans un marché porté par la flambée des valeurs technologiques à Wall Street, en attendant de nouveaux indicateurs macroéconomiques.

Vers 08H20 GMT, l'indice vedette progressait de 62,02 points à 11.611,98 points, tandis que le MDax des valeurs moyennes prenait 0,49% à 25.245,35 points.

Très morose mercredi et jeudi, la place Francfortoise reprend de la vigueur dans le sillage de la Bourse de New York, qui s'est focalisée jeudi soir sur le statu quo à venir de la politique monétaire américaine.

Les investisseurs ont donc filtré le discours de la Réserve fédérale américaine, choisissant d'en retenir le plus favorable, c'est-à-dire l'assurance de voir l'argent rester bon marché, plutôt que les craintes sur la dégradation de la conjoncture.

Dans ce contexte, "il apparaît de plus en plus clair que les actions redeviennent un placement attractif", explique Milan Cutkovic, stratégiste chez AxiTrader.

D'autant que "ce qui vaut pour les Etats-Unis, en matière de taux, vaut à plus forte raison pour la zone euro", où les abondantes liquidités mondiales "pourraient revenir s'investir dans les prochaines semaines", poursuit-il.

Par ailleurs, les nouveaux rendez-vous annoncés jeudi par Pékin avec les négociateurs américains, les 28 et 29 mars en Chine, ont été interprétés comme un signe de progrès dans les discussions commerciales.

Sur le front statistique, les opérateurs attendent la publication pour mars des indices PMI manufacturiers en zone euro et aux Etats-Unis.

Côté valeurs, Wirecard (+2,72% à 103,85 euros) et Infineon (+2,16% à 19,89 euros) bondissent en tête du Dax, aidées par l'euphorie entourant le secteur technologique à Wall Street.

Deutsche Bank (+1,73% à 7,57 euros), très instable ces derniers jours, efface une partie de ses pertes de la semaine, liées au scepticisme concernant ses discussions de fusion avec Commerzbank.

Bayer (-0,02% à 61,28 euros) échoue en revanche à rebondir et affiche près de 10% de baisse depuis lundi, toujours plombée par le procès à haut risque de sa filiale Monsanto aux Etats-Unis pour la dangerosité de l'herbicide au glyphosate Roundup.

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