Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort évoluait mercredi en hausse, le Dax gagnant 0,27% alors que le marché attend la réunion en soirée de la Réserve fédérale américaine devant déboucher sur la dernière augmentation de taux de l'année.

A 08H25 GMT, l'indice vedette glanait 28,5 points, à 10.769,43 points et le MDax des valeurs moyennes 0,33% à 21.998,88 points.

Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale américaine (Fed), et le Comité monétaire devraient faire la sourde oreille aux pressions émanant de Donald Trump et des milieux d'affaires et procéder, comme promis depuis des mois pour éviter une surchauffe, à un relèvement des taux.

Il s'agira de la quatrième et dernière hausse de l'année pour amener les taux probablement dans un corridor entre 2,25 et 2,50%.

Une raison pour en décider ainsi tient à l'économie, la Fed tentant de "maintenir l'inflation stable, pas de la réduire", estime Paul Donovan, économiste, UBS Wealth Management.

L'autre raison est politique, alors que renoncer à remonter les taux "alimenterait les craintes d'une influence de la politique sur la Fed, ce que les marchés n'apprécieraient pas", ajoute l'économiste.

Côté valeurs, la compagnie aérienne Lufthansa gagnait 1,58% à 19,57 euros, profitant d'un plongeon des cours du pétrole.

L'opérateur boursier Deutsche Börse prenait 1,36% à 104,20 euros, la banque Metzler ayant relevé sa recommandation de "vendre" à "conserver" mais revu en baisse son objectif de cours à 104 euros.

Le fabricant de chimie spécialisée Covestro reculait de 1,51% à 43,01 euros, après que la banque ait réduit le cours cible tout en recommandant de conserver le titre.

La plus forte baisse venait du géant du courrier et de la logistique Deutsche Post (-5,03% à 24,0 euros), pénalisé par la révision à la baisse des objectifs annuels de son concurrent américain FedEx annoncée mardi en soirée.

Sur l'indice SDax des petites valeurs, l'enseigne de distribution d'électronique de loisirs Ceconomy fondait de 15,64% à 3,03 euros, prolongeant la débâcle boursière du titre qui a perdu trois-quart de sa valeur depuis janvier.

Le groupe, actionnaire principal de Fnac-Darty, a fait état mercredi d'un résultat net minimal de 23 millions d'euros pour l'exercice clos à fin septembre, contre 206 millions d'euros un an auparavant, en raison des mauvaises performances des enseignes Media Markt et Saturn.

Les actionnaires devront renoncer à un dividende tandis que l'exercice 2018-2019 devrait voir le résultat opérationnel diminuer légèrement, sans inclure le produit correspondant à la participation dans Fnac-Darty.

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