Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort évoluait vendredi en baisse, les investisseurs ne prenant pas de risques avant le "super samedi" quand le Parlement britannique va se prononcer sur l'accord du Brexit.

Vers 07H15 GMT, l'indice vedette reculait de 40,1 points, à 12.661,45 points. Le MDax des valeurs moyennes perdait de son côté 0,28% à 26.030,48 points.

Les réjouissances qui ont suivi jeudi l'accord de sortie négocié entre Londres et Bruxelles ont été éphémères, les investisseurs comprenant qu'une majorité semble introuvable à la chambre basse britannique pour ratifier l'accord.

"Personne ne sait exactement ce qui se passera en cas de rejet - ou alors beaucoup d'incertitude - et le marché boursier n'aime pas du tout cela", commente Milan Cutkovic, analyste chez CMC Markets, selon qui prendre des positions en Bourse ce vendredi "reviendrait à aller au casino."

La nervosité et la retenue sont aussi de mise après la publication vendredi de la performance de l'économie chinoise au troisième trimestre, marquée par un ralentissement à 6% sur un an, soit le plus bas score en près de 30 ans sur fond de guerre commerciale avec Washington.

- DEUTSCHE POST (+1,47% à 30,97 euros): Le titre du groupe de courrier et de logistique est recherché après une note de Berenberg recommandant le titre à l'achat avec un objectif de cours relevé à 38 euros.

- RWE (+1,32% à 27,69 euros): l'action de l'énergéticien profite d'une note favorable de RBC relevant le cours cible à 34 euros.

- LUFTHANSA (+0,48% à 15,54 euros) : selon la presse italienne, la compagnie allemande serait désormais prête à entrer dans le capital de sa rivale italienne Alitalia dans le cadre d'un partenariat commercial.

- SAP (-0,24% à 115,72 euros): après le changement de direction annoncé cette semaine chez le fabricant de progiciels, Goldman Sachs a relevé le cours cible à 145 euros et placé le titre sur sa liste "achat par conviction."

- WIRECARD (-3,02% à 115,55 euros): la fintech poursuit sa semaine noire en Bourse avec un titre qui aura reculé de près de 18% cette semaine, suite aux révélations mardi du Financial Times sur des pratiques comptables douteuses et malgré des démentis à répétition de l'entreprise.

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