Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort faisait du surplace mardi, le Dax gagnant 0,01%, dans un marché sans impulsion au lendemain d'une rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine.

Vers 07H10 GMT, l'indice vedette progressait de 0,63 point, à 12.561,65 points. Le MDax des valeurs moyennes prenait de son côté 0,34% à 26.571,07 points.

Le sommet entre les présidents américain et russe lundi à Helsinki avait nourri des attentes prudentes de réconciliation. Il aura au moins marqué, selon les deux dirigeants, un "début" d'apaisement et de dialogue renouvelé, en tout cas entre Washington et Moscou.

Car aux Etats-Unis, le refus du magnat de l'immobilier de confronter son homologue aux accusations de la justice américaine sur l'ingérence russe dans la présidentielle de 2016 a déclenché un tollé, y compris dans les rangs républicains.

Mais "la rencontre entre Donald Trump et Vladmir Poutine n'a pas beaucoup fait bouger les marchés, commente Milan Cutkovic, analyste chez AxiTrader.

"Les investisseurs attendent la suite de la saison des résultats" aux Etats-Unis et en Europe, estime l'expert.

Ils suivront aussi de près le témoignage semi-annuel du président de la Fed Jerome Powell devant la commission bancaire du Sénat ce mardi.

Du côté des valeurs, Thyssenkrup prenait 4,95% à 21,62 euros. Le groupe industriel allemand a annoncé lundi soir la démission du président de son conseil de surveillance, Ulrich Lehner, alors qu'un conflit avec les actionnaires a déjà poussé le patron dehors la semaine dernière.

Deutsche Bank était toujours recherché (+0,54% à 10,36 euros) après avoir fini en forte hausse de 7,28% lundi. La première banque allemande, en difficulté, s'attend pour le deuxième trimestre à un bénéfice net de 400 millions d'euros (-10,5% sur un an), mais "considérablement supérieur" aux estimations des analystes, selon des résultats préliminaires publiés lundi. Le groupe profitait aussi d'une note positive des analystes de Commerzbank (+0,15% à 8,51 euros).

Linde reculait de 0,41% 216,90 euros. Le fabricant de gaz industriel a annoncé lundi avoir cédé une majorité de ses actifs américains à l'allemand Messer et au luxembourgeois CVC pour un montant de 2,8 milliards d'euros, pour tenter de satisfaire les autorités de la concurrence en amont de sa méga fusion avec Praxair.

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