Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort a fini vendredi en hausse, le Dax gagnant 0,30%, dans un marché rasséréné par l'annonce d'une rencontre dans la soirée entre Donald Trump et le chef négociateur chinois, Liu He.

L'indice vedette a gagné 34,42 points sur la séance pour finir à 11.457,70 points, soit une hausse de 1,40% sur la semaine.

Le MDax des valeurs moyennes a, de son côté, pris 0,25%, à 24.362,51 points.

Le président américain, Donald Trump, recevra finalement ce vendredi à 19H30 GMT dans le Bureau ovale de la Maison Blanche le négociateur en chef chinois, Liu He, après une nouvelle semaine de discussions.

Il reste une semaine avant l'expiration de la date butoir du 1er mars et la mise en oeuvre par Washington de nouveaux tarifs douaniers de 25% sur 200 milliards de dollars de produits chinois importés, actuellement taxés à 10%.

M. Trump a laissé entendre qu'il pourrait néanmoins accorder un délai supplémentaire aux négociateurs si "un véritable accord" se dessinait.

Cette annonce a éclipsé la mauvaise nouvelle du jour, côté indicateur, en Allemagne. Le moral des entrepreneurs allemands a en effet de nouveau baissé en février, pour le sixième mois d'affilée, tombant à son plus bas niveau depuis décembre 2014 (98,5 points, contre 99,3 en janvier) dans un contexte d'incertitudes internationales, selon le baromètre Ifo.

Du côté des valeurs, Volkswagen a gagné 0,10% à 146,72 euros après avoir publié avant la clôture ses résultats annuels provisoires. Le géant allemand de l'auto a dégagé un bénéfice opérationnel pour l'année 2018 stable sur un an, à 13,9 milliards d'euros (+0,7%), tenant compte d'importantes charges liées au "dieselgate".

Le groupe va proposer à ses actionnaires ordinaires un dividende de 4,80 euros par action, contre 3,90 euros l'an dernier, a-t-il encore annoncé.

Daimler (+0,17% à 52,20 euros) et BMW (+0,01% à 73,13 euros) ont annoncé vendredi matin un investissement commun de 1 milliard d'euros dans une nouvelle offre commune de mobilité urbaine, notamment dans l'autopartage, une plateforme censée concurrencer Uber.

Wirecard a terminé en tête, en hausse de 4,35% à 115,10 euros. Dans une interview au quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ), le patron de la fintech, Markus Braun, s'est dit convaincu que le cours de l'action allait "bientôt remonter" après sa débâcle provoquée par des accusations de fraude, démenties par l'entreprise.

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