Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort a fini mercredi en baisse, le Dax cédant 0,33% en essuyant quelques prises de bénéfice dans un climat toujours sensible aux tensions commerciales sino-américaines.

L'indice vedette a perdu 40,1 points sur la séance pour finir à 12.115,68 points. Le MDax des valeurs moyennes a de son côté terminé à l'équilibre (+0,01%) à 25.438,21 points.

Le Dax a subi des prises de bénéfice après deux séances de hausse et en l'absence de développements positifs concernant les tensions commerciales entre Washington et Pékin.

Le secrétaire américain au Commerce Wilbur Ross a indiqué mardi que les Etats-Unis et la Chine n'annonceraient pas de traité commercial lors du sommet du G20 fin juin au Japon, où Donald Trump compte évoquer le sujet avec son homologue chinois Xi Jinping.

Les investisseurs ont par ailleurs pris connaissance mercredi du chiffre d'inflation en baisse aux Etats-Unis au mois de mai, à 0,1% sur un mois, offrant un argument aux partisans d'une baisse de taux d'intérêt de la Banque centrale américaine (Fed) dès l'été.

Or, une baisse rapide des taux d'intérêt aux États-Unis pourrait s'avérer "tragique pour l'euro, qui pourrait fortement monter", pénalisant la croissance européenne, craint Jochen Stanzl, stratégiste chez CMC Markets.

Côté valeurs, Axel Springer (+11,52% à 62,45 euros), coté sur le MDax, a conclu un accord avec le fonds américain KKR pour le faire entrer à son capital via une offre publique d'achat, conformément aux négociations annoncées la semaine dernière.

Friede Springer (42,6% du capital) et Mathias Döpfner (2,8%) devraient néanmoins s'abstenir d'y souscrire et promettent de "se coordonner" avec KKR pour la bonne marche du groupe.

Deux valeurs peu dépendantes des aléas conjoncturels ont fini en tête du Dax, le lessivier Henkel (+2,70% à 86,82 euros) et le fabricant de la crème Nivea, Beiersdorf (+1,23% à 107,10 euros).

Volkswagen a reculé de 0,96% à 142,36 euros. Le constructeur automobile a annoncé mercredi qu'il va entrer à hauteur de 20% dans le capital de la start-up suédoise de batteries électriques Northvolt et financer une coentreprise avec cette dernière pour construire un site de production à Salzgitter, en Basse-Saxe, d'où sortiront des composantes cruciales des batteries de voitures électriques.

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