General Electric Co a limité sa consommation de trésorerie au deuxième trimestre, même si la crise sanitaire a pesé sur les activités aéronautiques du groupe, qui accuse une perte de 2,18 milliards de dollars (1,86 milliards d'euros) sur la période.

Le conglomérat industriel américain a brûlé 2,1 milliards de dollars (1,79 milliards d'euros) de trésorerie dans ses activités industrielles, un peu moins que le trimestre précédent et surtout nettement moins que sa propre prévision comprise entre 3,5 et 4,5 milliards pour le deuxième trimestre.

GE a précisé qu'il s'attendait à un flux de trésorerie positif dans ses activités industrielles en 2021.

Le coronavirus a paralysé le transport aérien et conduit les compagnies aériennes à reporter leurs commandes d'appareils et donc de moteurs, dont GE est l'un des leaders mondiaux.

Le groupe était déjà affecté avant la pandémie par les difficultés du 737 MAX de Boeing, dont il conçoit les moteurs.

Au total, sur une base ajustée, GE a accusé une perte nette de 15 cents par action au deuxième trimestre, contre un bénéfice de 16 cents un an plus tôt, alors que le consensus IBES de Refinitiv tablait sur une perte de 10 cents.

Le chiffre d'affaires total a chuté de 24% pour atteindre 17,75 milliards de dollars (consensus 17,11 milliards).

En avant-Bourse, le titre GE était indiqué en hausse de 1,9% à Wall Street.

(Rachit Vats ; Version française Laura Marchioro, édité par Jean-Michel Bélot)

par Rajesh Kumar Singh et Rachit Vats