En premier lieu, les achats d’or pour le compte de banques centrales se poursuivent à un rythme soutenu. C’est désormais au tour des Philippines et de la Serbie d’augmenter leurs réserves d’or, toujours dans un but de diversification des réserves de change.

Toujours au chapitre des banques centrales, la probabilité de voir la Fed réduire ses taux d'un quart de point dès sa réunion du 31 juillet est désormais proche de 100% sur le baromètre FedWatch du CME. Il y a un mois, le ratio se limitait à 12%. Ceci n’est pas sans rappeler que les taux d’intérêt réels resteront durablement bas, une justification haussière pour les cours de l’or, qui rappelons-le, ne délivre par définition aucun rendement.
Dans ce cadre, le dollar américain perd du terrain, notamment face à la roupie indienne, mais pas face au yuan, qui reste sous pression, guerre commerciale oblige.

Enfin, le dernier soutien et non des moindres est lié au durcissement des tons entre Washington et Pékin, qui ne s’entendent pas sur la thématique commerciale. L’escalade des tensions se dessine sur tous les fronts, ce qui s’accompagne naturellement d’une montée de l’aversion au risque, synonyme de soutien pour les actifs refuges.

C’est dans ce contexte que la barre des 1300 USD a volé en éclat, mettant fin au mouvement de consolidation en vigueur depuis trois mois. Le mouvement primaire reprend ainsi ses droits, dans le sens de la hausse. Le "mur" jusqu'à présent infranchissable, que l'on peut délimiter entre 1365 et 1375 USD est lui aussi sur le point de s'écrouler. Son débordement en clotûre libérerait alors un nouveau potentiel de hausse et mettrait fin à 6 ans de latéralisation horizontale. 

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