"Comme il n'y a que deux séries de données sur l'inflation et un peu plus de deux mois avant la réunion de mai, ses commentaires nous suggèrent qu'une baisse des taux dès le mois de mai, que nous attendions précédemment, est peu probable", ont écrit les analystes de Goldman Sachs dans une note. Ils prévoient désormais une baisse supplémentaire l'année prochaine, avec une prévision de taux final inchangée de 3,25 à 3,5%.

L'outil FedWatch du CME, qui fournit des probabilités d'évolution des taux à partir des contrats à terme, ne donne qu'une probabilité de 21% à une baisse de taux en mai, soit 79% en faveur d'un statu quo dans la fourchette actuelle (5,25 à 5,50%). Une baisse de taux à l'issue de la réunion des 11 et 12 juin se voit en revanche assigner une probabilité de 64,7% en date du 23 février 2024, contre 35,3% à un statu quo.