Le ministre des Affaires étrangères et européennes du Luxembourg, Jean Asselborn, a participé au Conseil 'Affaires étrangères' qui s'est tenu le 17 février 2020 à Bruxelles.

Le Conseil a débuté sa session par les questions d'actualité, ce qui a permis au Haut Représentant Josep Borrell de faire état de ses visites dans les Balkans occidentaux, au Moyen-Orient et à Washington. Les derniers développements au Venezuela et au Sahel ont été évoqués. S'agissant du processus de paix au Moyen-Orient, Josep Borrell a accepté la demande du ministre Asselborn de mettre le sujet à l'ordre du jour du prochain Conseil, qui se tiendra au mois de mars, afin de permettre une discussion structurée sur la contribution que l'Union européenne peut apporter au processus de paix dans le contexte actuel. La demande luxembourgeoise a été soutenue par la Suède, l'Irlande, la France et la Finlande notamment.

Les ministres des Affaires étrangères se sont ensuite penchés sur les relations entre l'Union européenne (UE) et l'Union africaine (UA) en vue de la réunion ministérielle UA-UE qui aura lieu début mai à Kigali et dans la perspective de l'élaboration de la nouvelle 'Stratégie conjointe Europe-Afrique'. Dans ce contexte, le ministre Asselborn a mis l'accent sur les thématiques de l'égalité femmes-hommes et de la jeunesse et sur la dimension climatique qui doit être mieux prise en compte, sachant que le changement climatique exacerbe l'instabilité sur le continent africain, y compris au Sahel. Il a aussi plaidé pour améliorer la confiance entre l'Europe et l'Afrique dans le domaine de la gestion de la migration, conformément aux engagements pris à La Valette en 2015.

Par la suite, le Conseil a procédé à un échange de vues approfondi sur la situation en Libye et sur le rôle que l'UE peut jouer pour aider à stabiliser ce pays. 'L'Union européenne doit s'engager activement dans la mise en œuvre de l'embargo sur les armes mis en place par le Conseil de sécurité des Nations Unies', a souligné le chef de la diplomatie luxembourgeoise. Comme plusieurs de ses collègues et le Président du Comité militaire de l'UE, Jean Asselborn a souligné que la mise en œuvre de l'embargo implique nécessairement le redéploiement des moyens navals de l'opération Sophia, même si cette opération doit changer de nom: 'c'est la condition sine qua non pour pouvoir surveiller l'embargo de façon efficace, et le succès du processus de Berlin en dépend'. Quant au Luxembourg, le ministre Asselborn a confirmé le maintien du soutien du Grand-Duché dans le domaine des moyens aériens, avec la mise à disposition de deux avions patrouilleurs. Il a insisté sur le fait que les migrants sauvés en mer et repris par les garde-côtes libyens doivent faire l'objet d'un suivi par les agences compétentes des Nations Unies afin d'éviter des violations des droits de l'homme.

Enfin, les ministres des Affaires étrangères ont eu l'occasion de faire le point sur les relations de l'Union européenne avec l'Inde lors d'un déjeuner informel avec leur homologue indien, Subrahmanyam Jaishankar. Relatant sa visite récente en Inde, le ministre Asselborn a mis en exergue le fait que 'l'Inde est un partenaire crucial et stratégique pour l'Union européenne et le Luxembourg, en Asie et au-delà. C'est pourquoi le sommet entre l'Inde et l'Union européenne qui se tiendra le 13 mars prochain revêt une importance particulière'. Le ministre a rappelé que 'le renforcement de notre coopération à tous les niveaux est mutuellement bénéfique'.

Communiqué par: ministère des Affaires étrangères et européennes

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