Journaliste: Monsieur le Premier ministre, il y a de nombreuses préfectures dans le pays qui ont décidé de ne pas ouvrir les écoles demain, afin de mieux préparer la période des votes. Je vous demande: est-ce que cette décision sera prise, de commencer effectivement à arrêter les cours à l'école demain ou vendredi?

Ludovic Orban: Le CNSU a tenu une réunion en ligne et nous avons approuvé l'ordre du ministre qui sera publié aujourd'hui, qui établira la manière dont on procédera. Bien sûr, il n'est pas nécessaire de suspendre les cours, mais d'organiser les cours en ligne, car les écoles où sont organisés les locaux des bureaux de vote doivent effectuer toutes les procédures de protection sanitaire, de désinfection, de nébulisation, de préparation des salles et après le jour du vote, dimanche, nous avons également besoin semble-t-il, deux jours après consultation des administrations locales. Le ministre de l'Éducation a organisé une réunion avec les représentants de l'Association des municipalités, l'Association des villes, l'Association des communes et l'Association des conseils départementaux pour établir d'un commun accord. Il y aura très probablement deux jours de congé après le jour du scrutin de dimanche, c'est-à-dire pas des jours de congé, mais une formation en ligne sera organisée.

Journaliste: Je vous ai posé une question sur demain, c'est-à-dire jeudi. Certaines préfectures ont déjà rendu cette décision, comme c'est le cas de Brăila. Nous pouvons nous étendre à l'échelle nationale ou ...

Ludovic Orban: Aujourd'hui sera publié l'ordre du ministre de l'Éducation qui établira la règle.

Journaliste: Alors jeudi ou pas? C'est ce que je vous demande, beaucoup d'enfants savent que je vais à l'école demain, c'est pourquoi je vous le demande, nous sommes déjà mercredi.

Ludovic Orban: Je ne pense pas qu'un préfet puisse prendre une décision sans l'ordre du ministre de l'Éducation. L'ordre sera émis aujourd'hui, d'après ce que je sais, mais je ne veux pas vous donner d'informations, le Ministère de l'Éducation fera l'annonce, mais d'après ce que je sais, il s`agissait seulement de vendredi pour organiser les cours en ligne.

Journaliste: La même situation à Bucarest, jeudi libre. Qui paie le congé de ces parents-là, seront-ils payés en ce congé?

Ludovic Orban: Nous avons une ordonnance d'urgence qui établit les modalités selon lesquelles le paiement est effectué à un parent et les situations dans lesquelles ce paiement est effectué. Le Ministère du Travail est le ministère qui met en œuvre ce règlement et assurera les paiements nécessaires conformément aux dispositions de l'ordonnance d'urgence.

Journaliste: Monsieur le Premier ministre, vous êtes entré dans une pharmacie à Galati, je voudrais vous poser la première question, si vous avez demandé s'ils avaient Euthyrox. Et la deuxième question, si vous avez envisagé la production de ce médicament en Roumanie, pour qu'il n'y ait plus de telles situations.

Ludovic Orban: Certes, nous avons discuté de ce sujet, mais entrer dans la fabrication n'est pas un processus qui se déroulera du jour au lendemain, il y a cette intention. Maintenant, je dois vous dire une chose: les quantités d'Euthyrox ou équivalent ont augmenté au cours des six derniers mois. Une crise a été créée dans certains départements du fait que pour éviter des déplacements très fréquents en pharmacie, il a été possible d'opérer pendant une période supérieure à un mois. Dans ce cas, il y a des patients qui ont pris de plus grandes quantités et de ce fait une crise a été créée, mais les quantités comparées aux quantités habituelles aux quantités achetées, mises sur le marché sont plus élevées. J'ai parlé à plusieurs reprises au ministre de la Santé à ce sujet et il m'a assuré que des efforts étaient faits pour augmenter la quantité mise sur le marché afin de répondre à la demande qui existe. Ce que je demande aux patients: ne pas prendre même en si grandes quantités, ne pas faire de stocks, car il y a un contrat qui fournit ce médicament pour des besoins médicalement évalués et évidemment nous essaierons de l'introduire dans la fabrication en Roumanie.

Reporter: Dans combien de temps pourrait-il être fabriqué en Roumanie?

Ludovic Orban: Je ne suis pas spécialiste, je ne connais pas en détail les procédures d'autorisation, cette réponse peut être donnée par une personne spécialisée, du Ministère de la Santé ou de l'Agence nationale du médicament et des dispositifs médicaux.

Journaliste: M. Orban, de retour à l'éducation, il y a des enseignants qui ne savent pas ou ne veulent pas travailler en ligne. Que faisons-nous d'eux?

Ludovic Orban: Je vous ai donné la réponse à cette question, ils doivent apprendre à enseigner en ligne. Nous avons fait des cours tout l'été à travers la Maison du personnel enseignant, à travers les organisations de profil qui sont accréditées pour mener de telles formations pour améliorer les compétences numériques des enseignants, nous continuons constamment à suivre ces cours et les enseignants doivent s'habituer à cette façon d'enseigner, c'est difficile de prédire combien de temps durera la pandémie, quand le vaccin sera découvert. Il est clair que l'éducation se déroulera dans l'une des trois situations suivantes: avec les enfants en classe, dans un système mixte, hybride - moitié, partie en classe, partie à la maison. Et dans le système en ligne où une école est, comme on dit, dans le scénario rouge.

Journaliste: Et vous faites, vous forcez ces professeurs? Il y a des cas dans lesquels sur 12 sujets seulement 4 sont réalisés en ligne.

Ludovic Orban: Ils sont obligés d'apprendre à enseigner la matière en ligne.

Journaliste: Que signifie «sont-ils obligés?

Ludovic Orban: Il est du devoir de l'enseignant d'assurer la transmission des connaissances, selon le curriculum aux enfants, en classe ou en ligne. Nous sommes dans une situation où tout le monde doit s'adapter, le gouvernement aussi s'est adapté, l'administration centrale aussi s'est adaptée, nous avons essayé de mettre en ligne autant d'activités que possible, afin d'éviter les foules aux guichets, pour éviter les situations où les gens peuvent être exposés au risque de transmission. Cette adaptation doit avoir lieu dans tous les domaines d'activité et, bien entendu, dans l'éducation.

Journaliste: Pourraient-ils être condamnés à une amende s'ils n'exercent pas leurs fonctions?

Ludovic Orban: Jusqu'aux sanctions, ils doivent s'adapter, ils doivent renforcer leurs compétences numériques, ils doivent apprendre à transmettre des connaissances en ligne - c'est la mission des enseignants, le droit à l'éducation des enfants est un droit fondamental, avec lequel nous ne pouvons jouer, et les enseignants doivent s'adapter et transmettre leurs connaissances par des moyens en ligne dans les situations où ils doivent le faire.

Journaliste: Comment voyez-vous le geste du professeur de sport d'Oradea, qui a encouragé les élèves à ne pas porter de masque à l'école?

Ludovic Orban: Il doit être sanctionné ici, sans discussion. C'est une obligation légale, le port d'un masque à l'école est obligatoire, c'est le principal moyen par lequel nous protégeons la santé de nos enfants, et si un enseignant encourage les enfants à ne pas porter de masque, à mon avis, ils doivent quitter l'école.

Journaliste: Votre collègue, Bogdan Rareş, parlait il y a deux ou trois semaines de l'opportunité pour tous les membres des bureaux de vote du pays d'être testés pour COVID avant les élections. Pensez-vous qu'une telle mesure était appropriée ou non?

Ludovic Orban: C'est très difficile à mettre en pratique. J'ai déjà entendu de telles opinions. Bien que nous ayons constamment augmenté la capacité de test, la capacité de test actuelle dont nous disposons en Roumanie est d'environ 32 à 33 000 personnes. L'obligation des centres de dépistage est de fournir des tests pour ceux qui sont dans une situation de définition de cas, ceux qui ont des symptômes, ceux qui voyagent, ceux qui ont participé à des situations où il y avait un risque d'être infecté par un coronavirus. Donc, l'obligation des centres est dans la première phase de tester, de diagnostiquer ceux qui sont dans la définition de cas. Étant une capacité limitée, réflédhissez que dans chaque bureau de vote, il y a environ 11 représentants des partis. Calculez aussi vous multipliez par des dizaines de milliers de bureaux de vote, combien sont sur le territoire roumain, il y a un nombre extrêmement grand, car il n'y aurait pas réellement de capacité de test. C'est précisément pour cette raison, dans l'ordre conjoint et dans l`Arrêté du gouvernement, que nous avons prévu des mesures pour minimiser le risque de propagation - l'obligation de porter un masque, voire de fournir des masques aux représentants des bureaux de vote, pas un seul masque, mais plusieurs masques; l'organisation des bureaux de vote, afin qu'il y ait une distance entre les membres des bureaux de vote; l'obligation de désinfecter, l'obligation pour chaque électeur qui vient, lorsqu'il entre dans les locaux du bureau de vote de se désinfecter les mains, afin de ne pas contaminer le sceau, le bulletin de vote, sur lequel il met la main. Nous avons décidé toutes ces choses comme des obligations précisément avec cet objectif, pour minimiser la possibilité de propagation. En fait, lorsqu`on essaye de tester davantage, on crée de la discrimination, car on ne peut pas tous les tester, on ne le peut pas, en fait. donc, la priorité pour nous est de tester ceux pour lesquels il y a des soupçons de ne pas pouvoir être infectés par un coronavirus, afin de diagnostiquer au plus tôt, les personnes infectées pour pouvoir commander leur traitement, pour pouvoir disposer par enquête épidémiologique en contact, afin que nous puissions prendre des mesures de quarantaine et d'isolement pour toutes les personnes susceptibles d'être infectées par coronavirus.

Journaliste: M. Orban, on parle d'hôpitaux régionaux depuis un certain temps. Existe-t-il une approche concrète à cet égard dans la région de Galaţi-Brăila?

Ludovic Orban: C'est une discussion précédemment liée à un hôpital régional de Galaţi-Brăila. Si je me souviens bien, un tel projet était prévu dans le gouvernement PNL, lorsque Eugen Nicolăescu était ministre. Il a été abandonné, nous attendons que les élections passent, nous attendons des interlocuteurs et nous reprendrons ce débat sur les hôpitaux régionaux.

Journaliste: Monsieur le Premier ministre, concernant le combinat Liberty Galati, est-ce que vous savez quelles garanties il a présentées pour obtenir un prêt de l'Eximbank, que se passera-t-il si cette usine, le plus gros employeur de la région, ne peut pas retourner ce prêt et s'il en a besoin...

Ludovic Orban: Mais pourquoi ne pourrait-il pas retourner?

Journaliste: Attendez une seconde. S'il a besoin d'aides d'État, l'Etat roumain conditionnera-t-il l'octroi de ces aides pour tenir les promesses d'investissement?

Ludovic Orban: Liberty Galati est déjà entré dans un régime d'aides d'État, c'est un régime d'aides d'État qui a été adopté par notre gouvernement, qui prévoit, afin d'augmenter la compétitivité des produits, le remboursement de 15% du coût des certificats CO2 pour les années 2019 et 2020, c'est un schéma de ...

Journaliste: Et doivent-il garder un certain nombre d'employés?

Ludovic Orban: C'est un régime d'aides d'État qui n'a pas été utilisé seulement en Roumanie, il est également utilisé en Allemagne et dans d'autres pays, nous l`avons utilisé, précisément parce que l`Ordonnance d`urgence 114 a augmenté artificiellement le prix du gaz et de l'électricité, en particulier pour les consommateurs industriels et réduit la compétitivité des entreprises roumaines. Il est déjà bénéficiaire, je sais qu'il est en cours de négociation et il recevra cette part de 15% des certificats CO2. Vous savez également que nous avons déjà un programme de garantie, également une forme de régime d'aides d'État, un programme de garantie de crédit pour les grandes entreprises. En ce qui concerne les négociations entre Eximbank et Liberty, je ne peux pas vous donner de détails, mais dans Eximbank toute décision est approuvée par le CIFCA, un organisme qui représente les ministères et les entités du gouvernement, qui analysera tout crédit. De mon point de vue, Liberty Galati, Sidex, le combinat sidérurgique Galati est une usine qu'il faut soutenir, c'est un combinat qui peut être compétitif, le programme d'investissement conçu par l'équipe de direction est un programme basé sur la politique européenne dans le cadre du Pacte vert, réduction progressive des émissions. Vous savez qu'il s'agit de la construction d'une usine qui produit de l'énergie à base de gaz et d'hydrogène, ce qui réduira considérablement les émissions de CO2. Et il s'agit d'une série d'autres partenariats qui sont noués entre les usines sidérurgiques de Galati et des entités telles que l'Institut de recherche de Râmnicu Vâlcea. Nous soutenons pratiquement le programme d'investissement de Liberty et nous pensons que ce combinat doit se développer, s'adapter à la nouvelle politique européenne et continuer à fournir des emplois et un soutien économique à la ville et au département de Galati.

Journaliste: On lui a donc demandé de garantir des emplois?

Ludovic Orban: Les conditions de prêt sont en cours de négociation.

Journaliste: Existe-t-il un protocole établi pour les personnes isolées, à la maison, pour voter, je veux dire?

Ludovic Orban: Elles peuvent donc demander le déplacement, c'est-à-dire qu'elles ne peuvent pas demander, elles ont le droit légal de demander le déplacement de l'urne mobile. Toutes les personnes infectées, qu'elles soient traitées à l'hôpital ou aient décidé d'être traitées isolément à domicile ou dans un autre lieu, ainsi que les personnes qui ont été déclarées personnes de contact à la suite d'enquêtes épidémiologiques tous ont le droit ont le droit légal de voter et d`exiger que l'urne mobile soit déplacée à leur domicile.

Journaliste: Est-ce que ceux qui apportent cette urne mobile recevront une salopette?

Ludovic Orban: Ils ne recevront très probablement des combinaisons que s'ils entrent dans les salles de l'hôpital, où se trouvent des personnes hospitalisées infectées par le COVID, dans les hôpitaux de soutien, sinon, évidemment, ils auront les moyens de protection, masque, gants, pour protection garantie de la santé.

Journaliste: Qu'en est-il des pensions, avez-vous contesté la décision du Parlement à la CCR?

Ludovic Orban: Une attaque à la Cour constitutionnelle n'est pas faite d'aujourd'hui à demain. Hier fut un jour sombre dans l'histoire économique de la Roumanie, nous avions à peine réussi à acquérir le statut de marché émergent via la Bourse de Bucarest et à donner un signal favorable à tous les investisseurs, à l'environnement économique et financier international. Le PSD est venu nous frapper avec un marteau à la tête - la Roumanie, pas moi - en adoptant des changements qui génèrent déjà des effets défavorables pour la Roumanie. Leur simple adoption au Parlement avant d'entrer en vigueur génère déjà des effets extrêmement négatifs pour l'économie roumaine. Quant à nous, nous sommes un gouvernement responsable, nous voulons développer la Roumanie, nous voulons assurer des équilibres macroéconomiques et nous n'accepterons pas ces décisions populistes, qui risquent de pousser la Roumanie à la faillite et au sous-développement. Nous avons un plan de relance économique, un plan d'investissements, un plan de développement que nous mettrons en pratique et je suis convaincu que les Roumains comprendront qu'en fait le PSD, à travers ce qu'il fait ces jours-ci, essaie seulement d`obtenir davantage de votes non mérités, car en fait, tout ce qu'ils font nuit à la Roumanie et peut finalement conduire à une situation extrêmement grave. Car si la Roumanie ne peut plus emprunter ou si le prêt devient plus cher, il sera de plus en plus difficile de tout payer. Le PSD veut probablement que le gouvernement n'ait plus d'argent pour payer les salaires, les retraites, les investissements, l'aide aux personnes vulnérables, c'est ce que veut vraiment le PSD. C'est un cadeau empoisonné qui n'est pas déterminé par la bonne intention du PSD, mais qui est strictement déterminé par l'égoïsme électoral, par le comportement irresponsable de ce parti qui maintient la Roumanie sur place depuis 30 ans et qui doit quitter toute institution de pouvoir.

Journaliste: Merci.

Ludovic Orban: Avec plaisir.

La Sté Government of Romania a publié ce contenu, le 23 septembre 2020, et est seule responsable des informations qui y sont renfermées.
Les contenus ont été diffusés par Public non remaniés et non révisés, le24 septembre 2020 09:33:04 UTC.

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