Les deux banques devront détenir un "matelas" de 2,5% de fonds propres "durs" supplémentaires sur la base des actifs pondérés du risque, en plus des 7% imposés à toutes les banques dans le monde d'ici 2019 dans le cadre de l'accord de Bâle III.

Barclays, BNP Paribas, Citigroup et Deutsche Bank ont été placées dans la catégorie qui se verra imposer une surcharge de 2%. Les deux dernières étaient dans la catégorie des 2,5% l'an dernier.

Bank of America, Credit Suisse, Goldman Sachs, Crédit Agricole, Mitsubishi UFJ, Morgan Stanley, Royal Bank of Scotland et UBS se verront imposer une surcharge de 1,5%.

Les banques devant détenir un "matelas" supplémentaire de 1% sont Bank of China, Bank of New York Mellon, BBVA, Groupe BPCE , Industry and Commercial Bank of China, ING, Mizuho, Nordea, Santander, Société Générale, Standard Chartered, State Street, Sumitomo Mitsui, Unicredit et Wells Fargo. Crédit Agricole figurait dans cette catégorie l'an dernier.

Le but de cette surcharge est d'assurer que les contribuables n'auront pas à financer le sauvetage de banques jugées trop importantes pour que leur faillite puisse être tolérée.

Le CSF a fait ces annonces dans le cadre de l'actualisation annuelle de sa liste des banques systémiques au niveau mondial.

Aucune des 29 banques figurant sur cette liste n'entre dans la catégorie qui se verrait imposer un "matelas" de 3,5% de fonds propres supplémentaires.

En revanche, bon nombre de celles qui y figurent ont déjà constitué des matelas correspondant aux seuils qui s'appliquent à elles, voire supérieurs.

La liste que publiera le CSF en novembre de l'an prochain déterminera quelles sont les banques qui devront effectivement se conformer aux nouvelles règles de surcharge à partir de 2016.

Huw Jones et Steve Slater; Juliette Rouillon pour le service français, édité par Marc Angrand