HY : Les primes de risque sont revenues à leurs niveaux d’avant-crise, note Lazard Frères Gestion
Pour les détenteurs de ces titres, le mouvement est bénéfique : lorsque les taux du marché baissent, la valeur des titres détenus en portefeuille s'apprécie.
En somme constate, Eléonore Bunel, les obligations high yield, à l'inverse des dettes souveraines, confirment leur profil intéressant dans le cadre de la reprise économique espérée en 2021.
Le potentiel de resserrement des spreads est certes limité désormais, mais les rendements offerts par ce segment de marché restent attractifs selon Lazard Frères Gestion.
Enfin, conclut Eléonore Bunel, le taux de défaut sur le segment high yield devrait désormais diminuer au cours des prochains moins pour revenir en fin d'année sur des moyennes historiques aux alentours de 2% à 2,5%, après un pic attendu en mars à 5,4% selon Moody's.
Pour la professionnelle, il est intéressant de souligner que ce dernier chiffre, qui vient rappeler les risques inhérents à cette classe d'actifs, est finalement resté à un niveau bien plus bas qu'anticipé au début de la crise du Covid-19.