Invesco a maintenu un positionnement pro-cyclique au sein de ses portefeuilles en actions avec une préférence pour les actions européennes et japonaises. D’un point de vue sectoriel, l’exposition au secteur de l’énergie a été accrue. La technologie et le secteur de la santé permettent une diversification vers des secteurs en croissance séculaire, ajoute le gestionnaire d'actifs.

Sur la partie obligataire, la duration a été maintenue sur des niveaux faibles : la volatilité des obligations approche de niveaux historiquement bas sur une classe d'actifs qui offre un rendement faible compte tenu du risque de taux. "Un positionnement défensif est également maintenu sur le crédit, le budget de risque étant plutôt alloué à la partie actions et seuls quelques pays émergents offrent un rendement suffisant pour justifier le risque pris", complète Bernard Aybran, directeur de la multigestion d'Invesco Asset Management.

Sur la partie devises, l'exposition d'Invesco au dollar américain a été réduite tactiquement : si des facteurs de soutien significatifs demeurent à moyen terme, la tendance à plus court terme semble désormais favorable à l'euro, malgré l'absence de réelle justification fondamentale, notamment sur les différentiels de taux d'intérêt.

"A l'approche d'une fin d'année plutôt fructueuse, la tentation de prendre des bénéfices existe. Deux facteurs peuvent toutefois être considérés avant de passer à l'acte. Tout d'abord, le mois de décembre a été, sur les dernières décennies, tout particulièrement favorable aux marchés actions. En outre, et sur un plan plus fondamental, de nombreux facteurs de soutien demeurent présents à moyen terme. Une conjonction bienvenue", conclut Bernard Aybran, Directeur de la multigestion d'Invesco Asset Management.