Quels objectifs pour quels produits adaptés ?
En premier lieu, les SCPI attirent des investisseurs pour leur souplesse de gestion car contrairement à l’acquisition complète d’un immeuble elle n’impose pas la complexité de son entretien, elle mutualise les risques d’impayés tout en gardant une certaine souplesse en cas de transaction. Selon l’association professionnelle (ASPIM), ce placement apporte toujours des rendements oscillants entre 3 et 5% (avant impôt) voire plus alors que les plans épargnes qui stagnent à moins de 1%. En outre, il convient de distinguer deux types de sociétés civiles de placement immobilières, entre les produits de placement qui favorisent davantage la défiscalisation et les produits de rendement qui se portent de surcroît vers des immeubles professionnels. Attention tout de même à garder à l’esprit qu’un placement en société civile immobilière ne garantit aucune rentabilité à terme, puisque le capital demeure soumis aux aléas de l’évolution du marché immobilier.
Si l’investisseur recherche à réduire sa fiscalité il peut opter pour des valeurs dites de « placement » en profitant des dispositifs de type Pinel, Malraux, et Girardin. Par exemple en ce qui concerne Les SCPI Pinel, ils ouvrent droit à une réduction d’impôt pouvant atteindre 21% du montant total de son investissement. En l’espèce, d’autres solutions peuvent être envisagées pour profiter des avantages fiscaux comme celui d’acquérir des placements immobiliers en démembrement temporaire de propriété. Moins confidentiel que ce dernier, les SCPI de « déficit foncier » aident les épargnants dont la tranche marginale d’imposition se limite à 30% à réduire leur imposition. Ces investissements demandent du temps pour apporter des résultats c’est pourquoi il faut compter entre huit et douze ans en moyenne pour se fixer un objectif.
Quels types d’emprunts pour Financer des SCPI
La souscription de SCPI via un emprunt peut aider l’épargnant à répondre à deux objectifs particuliers. Soit il se constitue un patrimoine sur le long terme soit il bénéficie immédiatement des effets de levier qui en découle (avantages fiscaux, rendement). Dans la limite des 75 000€ un crédit à la consommation peut être choisi pour faciliter l’obtention du financement à condition que les sommes soient affectées pour pouvoir déduire les intérêts d’emprunt. Au-delà de cette limite il est possible d’engager un crédit immobilier avec des taux plus bas que le crédit personnel. A cela, si l’investissement n’atteint pas ce seuil alors que l’investisseur désire profiter des taux bas de l’immobilier, il peut intégrer un bien immobilier dont il dispose ou qu’il cherche à acquérir prochainement via un regroupement de crédit. Cette opération donne l’occasion de revoir les conditions d’endettement de l’épargnant pour réattribuer de la liquidité vers d’autres projets.
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