Ces dernières ont confirmé un article du quotidien Il Messaggero, qui a rapport& que Zaoui allait bientôt contacter des banques telles qu'Intesa Sanpaolo, UniCredit, Credit Suisse, Mediobanca ou encore Goldman Sachs au sujet des projets d'Esselunga.

L'enseigne pourrait faire son entrée sur le marché boursier dès l'année prochaine, a poursuivi le journal, précisant qu'elle serait valorisée à plus de sept milliards d'euros.

Reuters n'a pas réussi à contacter ni Esselunga ni Zaoui dans l'immédiat.

Esselunga, le plus rentable des distributeurs du pays, avait été fondé en 1957 par l'entrepreneur Bernardo Caprotti, mort il y a un peu plus de deux ans.

L'enseigne est détenue à 70% par Giuliana Albera, seconde épouse du milliardaire, et leur fille Marina.

Le solde du capital de l'entreprise est entre les mains des deux enfants nés du premier mariage de Bernardo Caprotti, Giuseppe et Violetta, engagés dans une procédure judiciaire contre le reste de la famille au sujet des biens de leur père.

En juin 2017, les deux parties de la famille ont cependant trouvé un accord portant sur la fusion entre Esselunga et Villata Partecipazioni, l'entité qui détient les actifs immobiliers de la chaîne de supermarchés.

En 2017, cette dernière a enregistré un chiffre d'affaires de 7,75 milliards d'euros, un bénéfice brut ajusté de 648 millions d'euros. L'endettement net d'Esselunga était de 848 millions à la fin de l'année dernière.

(Claudia Cristoferi et Elisa Anzolin, Benoit Van Overstraeten pour le service français)