"Malheureusement, les estimations sont réalistes (...), mais nous pouvons dire en même temps que l'économie italienne peut espérer rebondir fortement", a déclaré le ministre interrogé sur les prévisions livrées la veille par le patronat italien.

Selon Confindustria, la Confédération générale de l'industrie italienne, l'épidémie de coronavirus pourrait entraîner une baisse de 6% du PIB italien en 2020 avant un rebond de 3,2% en 2021.

Roberto Gualtieri a également déclaré qu'il était exclu pour l'Italie de recourir au Mécanisme européen de stabilité (MES) aux conditions actuellement prévues par ce dispositif de soutien aux pays de la zone euro en difficulté financière.

L'Europe a besoin d'une politique budgétaire commune ainsi que de "solutions nouvelles pour élaborer une réponse adéquate et commune", a-t-il dit.

Les membres de la zone euro divergent sur les moyens à mettre en oeuvre pour atténuer l'impact économique de l'épidémie, réveillant un clivage déjà perceptible lors de la crise de la dette grecque.

(Giulia Segreti; version française Nicolas Delame)