PARIS (Agefi-Dow Jones)--Le Conseil de stabilité financière a publié vendredi sa liste annuelle des banques d'importance systémique au niveau mondial, identifiant 30 établissements qui devront détenir à partir de 2020 des fonds propres plus élevés que le minimum requis afin de refléter leur taille et leur importance pour le système financier mondial.

La banque américaine JP Morgan occupe la tête de ce classement et doit détenir 2,5 points de pourcentage de capitaux supplémentaires. Les deux suivantes dans le classement du Conseil de stabilité financière - Citigroup et HSBC - doivent de leur côté disposer d'un niveau de fonds propres supérieur de 2 points de pourcentage aux exigences de base.

Deutsche Bank, qui faisait partie de ce deuxième groupe en 2018, a été reléguée d'un cran et doit désormais posséder des réserves de fonds propres supérieures de 1,5 point de pourcentage aux critères minimaux. BNP Paribas, Bank of America, Goldman Sachs, Barclays, Wells Fargo, Mitsubishi UFG FG et les banques chinoises Bank of China et Industrial and Commercial Bank of China se situent également dans cette catégorie.

Les établissements d'importance systématique sont répartis en cinq catégories. La plus basse, qui comprend 18 banques dont les françaises Société Générale, Groupe Crédit Agricole et Groupe BPCE, impose une surcharge de fonds propres égale à un point de pourcentage. La catégorie la plus élevée, qui requiert 3,5 points de pourcentage de fonds propres supplémentaires, ne concerne aucune banque.

La liste du Conseil de stabilité financière comprend une banque de plus cette année qu'en 2018, la candienne Toronto Dominion pour qui une surcharge de fonds propres égale à un point de pourcentage s'impose.

Le classement établi cette année par le Conseil de stabilité financière, en consultation avec le Comité de Bâle et les autorités nationales, se fonde sur la taille et les activités des banques à la fin 2018. Outre des fonds propres supplémentaires, les banques d'importance systémique au niveau mondial doivent respecter d'autres critères plus stricts afin de refléter les risques qu'elles poseraient au système financier en cas de faillite.

-Valérie Venck, Agefi-Dow Jones; 01 41 27 48 11; vvenck@agefi.fr ed: ECH

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