Washington (awp/afp) - Le groupe américain de cigarettes électroniques Juul Labs serait en discussion avec deux de ses propres investisseurs pour un plan de reprise qui pourrait le sauver de la faillite, affirme le Wall Street Journal lundi citant des sources proches du dossier.

L'héritier des hôtels Hyatt, Nick Pritzker et un investisseur californien, Riaz Valani, envisageraient de couvrir à court terme les coûts d'exploitation mais aussi les amendes que le groupe encourt pour avoir encouragé les jeunes à adopter le vapotage.

Ces deux investisseurs figurent déjà parmi les plus importants actionnaires de la société.

L'opération, qui n'est pas sûre d'aboutir, selon le Wall Street Journal, a pour but de redresser la société afin qu'elle puisse combattre la suspension contestée de la vente de cigarettes électroniques décidée en juin par l'agence américaine de la santé (FDA).

Dans une déclaration au journal, Juul indique pour l'instant qu'il explore différentes options stratégiques afin d'être en mesure de réagir à l'ordonnance de suspension de la FDA.

Interrogé par l'AFP, Juul n'avait pas encore répondu.

En septembre, Juul Labs avait accepté de payer 438,5 millions de dollars à 34 Etats ou territoires des Etats-Unis, qui l'accusent d'avoir fait de la publicité auprès des mineurs et de leur avoir vendu ses produits.

En outre, l'avenir des cigarettes électroniques de Juul est en suspens aux Etats-Unis, alors que les autorités sanitaires américaines en avaient interdit en juin la vente dans le pays, décision temporairement levée ensuite par une cour d'appel de Washington.

afp/buc