Ces dernières semaines, des banquiers ont présenté à la firme différentes solutions lui permettant de vendre cet actif, acheté en 2016 à Airbus pour 1,1 milliard d'euros.

Il s'agissait alors de la division électronique de défense de l'avionneur européen, que KKR a dans la foulée renommée Hensoldt, du nom d'un fabricant allemand de jumelles et de téléscopes du XIXème siècle.

Parmi les options soumises à KKR figurent la possibilité de mettre 20% à 30% du capital en Bourse mais aussi celle d'une vente de l'entreprise à un concurrent ou à un autre fonds d'investissement.

KKR s'est refusé à tout commentaire.

Hensoldt, qui emploie quelque 4.400 personnes et réalise un chiffre d'affaires annuel de 1,1 milliard d'euros, entend doubler ses ventes d'ici 2022 à la faveur d'une vive hausse attendue des dépenses militaires européennes.

(Arno Schuetze et Sabine Siebold, Benoit Van Overstraeten pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Airbus SE, KKR & Co Inc